On y est presque les amis, on y est presque ! Avec 60 joueurs restants, nous ne sommes plus qu’à quatre éliminations des places payées, au nombre de 56. Autant dire que ça commence à sentir le slip autour de certaines tables. Mais ne nous jinxons surtout pas : une bulle peut durer longtemps, très longtemps, alors accrochons-nous pour vivre une longue nuit de poker.
Parmi ceux qui ne vivront pas ce point d’orgue du tournoi, un certain Guiseppe Zarbo. Incroyable mais vrai, car le Franco-Italien affichait une belle forme jusque-là. Le préambule de sa descente aux enfers a été marqué par un double up de Kacper Pyzara : tout est parti sur un turn . Les jeux ? chez ce dernier, chez Zarbo, pour chuter à 190 000 jetons.
Abdelhamid El Khayati (encore lui) s’est chargé de conclure le job. Open d’Hamid à 14 000, 3-bet de Guiseppe à 42 000, payé. Flop : . Continuation bet 50 000, raise à 100 000 d’El Khayati, tapis chez G.Z avec les Rois… snap en face, fort d’un brelan de neuf ! Pas d’horreur sur le reste du tableau, et voilà Abdel assis derrière un capital de 600 000 jetons.
Mustapha Amaouche (à gauche) a jugé bon de tout mettre (63 000) avec une paire de trois. Son vis-à-vis de gauche , Medhi Ferrah, trouve un re-push facile avec As-Roi de pique, et hit un roi dès le flop pour clôturer les débats et grimper à 160 000.
Et pendant ce temps-là, le Génie belge se la joue « coule douce » avec son stack de 80 000 jetons
A quelques encablures des ITM
Mustapha Amaouche, Ilhan Duman, Giuseppe Zarbo, Thierry Foy, Salim Sefiat, Marvin Dupré, Charles Tellier
Il reste 60 joueurs (sur 445 inscriptions) Level 17 – Blindes : 3 000/5 000, BB ante 5 000 Moyenne : 222 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…