Dimanche 1er mars, jour de réunification ! C’est effectivement la première fois depuis le coup d’envoi du Main Event que certains joueurs se croisent à table, après les quatre journées introductives et les deux Jour 2. Le contingent de 107 rescapés s’est ainsi rassemblé en ce jour du seigneur au palais des Congrès non pas pour prier Jésus, mais bel et bien la déesse de la variance. Des prières jamais arrivées aux oreilles de cette dernière pour déjà sept d’entre eux, faisant tomber le field à 100 joueurs restants, ni plus, ni moins.
On regrettera cependant la sortie de Tom Jarry : « Standard, j’ai 12 BB, un coin flip avec As-Dame contre les Valets », qui tombe du mauvais côté de la pièce, donc. Au même titre que Jenny Israel (photo de une), dont le capital de 32 000 a été englouti par Benjamin Souriau ( > ), qui grimpe à environ 320 000. Le chipleader du Jour 1C, en la personne de Remigiusz Wyrzykiewicz, a lui aussi rapidement quitté les lieux lorsque son s’est fracassé contre le de Duco ten Haven. J’en connais deux qui sont soulagés à l’idée de ne pas commenter le Polonais en table télé.
? Programme du jour bonjour : 10 niveaux d’une heure au programme, soit jusqu’au level 28 inclus, pour un gong final prévu aux alentours de 4h du matin.
Ils remportent 2 500 €
101e : Rui Manuel Da Costa
102e : Jenny Israel
103e : Romain Taieb
104e : Lukas Soucek
105e : Tom Jarry
106e : Remigiusz Wyrzykiewicz
107e : Axel Fallay
Il reste 100 joueurs (sur 853 inscriptions) Level 28 – Blindes : 3 000/6 000, BB ante 6 000 Moyenne : 255 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…