Aie, le casting devient tout de suite un peu moins sexy après les éliminations consécutives de Lucien Cohen et Laurent Dumont, deux champions EPT. Le premier a logiquement poussé ses neuf dernières blindes avec , mais s’est retrouvé face au de Marcin Wydrowski qui la main précédente, avait déjà doublé avec une paire sept contre paire de six chez Xavier Mouysset. Le vainqueur de l’EPT Deauville 2011 ne trouve aucune aide intéressante, et prend la porte en 19e place, tandis que le Polonais s’est donné beaucoup d’air avec 1,5 million de jetons.
Marcin Wydrowski est en route pour un doublé WPT, lui qui a remporté en 2011 le Main Event du WPT Prague pour 318 000 euros
Ça coince également chez Nicolas Dumont, sacré à l’EPT Monte-Carlo 2018. Un spot somme toute standard : open de François Scapula en début de parole, shoove 640 000 (16 BB) avec une légitime paire de Dix chez Dumont. En grosse blinde, Ouassini Mansouri dit bonjour à un solide , et décide de resteal à tapis pour protéger sa main. Histoire de s’assurer une gagne sereine, un s’abat sur le flop pour prendre l’avantage, qu’il conservera jusqu’à l’issue du board. Mansouri poursuit son sans faute avec 2,9 millions de jetons.
Scapula, que l’on évoquait dans le paragraphe plus précédent, a de son côté subi le courroux de Sonny Franco. Open shoove de François du bouton pour 610 000 avec , snap call de Franco de grosse blinde avec , aucun accident de la route sur la suite, et hop, voilà Sonny de retour dans le game avec 2,7 millions de jetons.
François Scapula, et le combat de trop contre Franco
Pas de finale
17e – François Scapula : 10 200 €
18e – Laurent Dumont : 8 700 €
19e – Lucien Cohen : 8 700 €
20e – David Hu : 8 700 €
Il reste 16 joueurs (sur 853 inscriptions) Level 26 – Blindes : 20 000/40 000, BB Ante 40 000 Moyenne : 1 505 000
Gain assuré : 10 200 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…