18h45 : plus que six joueurs composent la table finale. Six ? Et oui, en l’espace de 15 minutes seulement, et après une heure sans aucune élimination, le rythme de la TF s’est quelque peu accéléré avec deux tapis payés. Le premier est à mettre au crédit de Gilles Gauyacq (photo ci-dessus) et Marcin Wydrowski, qui se sont affrontés dans un banal coin-flip de notre jeu préféré. « Je suis vraiment en train de prendre en photo un flip là ? », se demande Veunstyle, tout étonné de sa profonde implication dans la couverture de cette TF.
Avec 14 grosses blindes, Gilles a pris l’option de relancer du bouton à 275 000. La police polonaise a pris son sifflet pour annoncer all-in avec , payé par paire de neuf. Le flop apporte un avantage conséquent au vainqueur du WPT Prague 2012, qu’il conservera sur le turn et la river . Wydrowski repasse au-dessus des trente blindes avec 3,4 millions de jetons.
Dans la foulée, ce fut au tour du dernier Hollandais encore en course, en la personne de Duco ten Haven, de quitter les spots de cette table télévisée. Avec neuf BB, la marge de manœuvre se voulait restreinte pour le résident londonien. Et en découvrant à sept left, UTG, Haven s’est dit « après tout, pourquoi ».
La parole revient jusqu’à la grosse blinde de Florent Estegassy, qui retourne sa première carte, puis la seconde, et balance à la vitesse de la lumière un jeton au milieu pour retourner un solide . Le board détruit les espoirs du joueur batave, qui laisse Marcin Wydrowski seul dernier étranger de cette finale.
On passe en shorthanded
7e – Duco ten Haven : 29 200 €
8e – Gilles Gauyacq : 23 800 €
Il reste 6 joueurs (sur 853 inscriptions) Level 30 – Blindes : 50 000/100 000, BB ante 100 000 Moyenne : 4 265 000 Gain assuré : 37 000 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…