Elles s’appellent Krystina Mlikova et Sefora Pop et s’affrontaient il y a quelques minutes sur une main qui n’est pas allée jusqu’au bout, Krystina ayant raison de la résistance de Sefora suite à une deuxième relance au turn.
Pendant ce temps les inscriptions au Day 1C menacent de faire imploser le casino.
Apparemment, si on dépasse 750, les murs d’enceinte vont s’effondrerChaque jour, le journaliste allemand Christian Zetzsche compte méthodiquement les morts
En me promenant entre les tables serrées les unes contre les autres, je découvre bientôt quelques membres de club dont l’un qui attire particulièrement mon attention. Jean-Philippe Morel porte un tee-shirt intriguant affichant le message « Tatasalade ».
Jean-Philippe Morel, venu tout droit d’Alsace
Au moment où je passe, son voisin de droite l’attaque hors de position , 2 fois mi-pot, sur un board Roi de coeur – 2 de carreau – 8 de carreau – 10 de carreau. Il tente enfin un bet hauteur pot sur le 5 de trèfle à la river. Jean-Philippe paye sans hésitation : Q de carreau – 4 de pique pour son adversaire, Roi de carreau – Dame de pique pour Jean-Philippe qui remporte le coup et quelque chose comme 15k jetons.
Près du coin presse, il y a du drama à une table : Majid Boukezzoula a fait tapis et son voisin Sergio Nieto Martin met trop de temps à décider s’il doit payer.
Majid et Sergio en plein drama souriant
Et soudain c’est l’appel du floor. Le time est demandé. La pression monte. Xavier, responsable de ce secteur arrive pour commencer le terrible décompte. « Si tu ne fais rien, tes cartes seront bientôt mortes », annonce-t-il en anglais.
Xavier, écrasé par la responsabilité de sa tâche
Et puis tout est fini, soudainement, Sergio jette ses cartes, sans doute épouvanté par le compte-à-rebours impitoyable, tout le monde se disperse et la distribution des cartes reprend son cours normal.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…