Alors que les pros comme Guillaume Diaz font leur entrée au niveau 5/6, le nombre d’inscrits vient de dépasser les 750, et la queue qui se forme devant le guichet d’inscription laisse penser qu’il va atteindre un volume totalement inédit.
La queue pour obtenir le sésame
Entre le niveau 7 et 8, encore pas mal de tergiversations du côté des joueurs, même si on voit un tapis de temps à autre. Et c’est ce qui se passe d’ailleurs à la table de Mustapha Kanit qui a relancé à 10k depuis le bouton. La petite blinde revient vers lui à tapis (autour de 40k), Mustapha paye et apprend la mauvaise nouvelle : sa paire de valets est dominée par la paire de rois adverse. Il en ressort avec un tas de jetons largement amputé.
Mustapha Kanit trahi par un set-up
A quelques mètres de là, Kool Shen semble attendre son moment.
On pourrait croire qu’il s’ennuie, mais Kool Shen est en train de jauger son voisin de droite
A l’autre bout du casino, au-delà des machines à sous, la Master Class animée par Adrian Mateos et Alex Romaro a commencé. Ils commentent une Battle Royale à 200 euros jouée en ligne récemment, le tout en espagnol. Je ne comprends pas tout, mais je devine que le principe général est de relancer.
Las maquinas tragaperrasLa Master Class de Mateos et Romero – ils analysent un tournoi joué sous le pseudonyme Amadi_17
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…