Niveau 16 (1500/3500) Alors qu’il avait marché sous les radars jusqu’à présent, Davidi Kitai est en train de se constituer un tas de jetons qui devrait le mettre bien pour le Day 2 (500k+ pour le moment). Il n’y a qu’à voir la tête de son voisin de table pour comprendre ce qu’il en est. Il s’est bien essayé à faire quelques relances mais Davidi s’est montré intraitable, martyrisant la table jusqu’à sa dissolution.
La légende dit que Davidi lui-même ne peut voir à travers ses lunettes teintées. Et qu’il n’en a pas besoin
A la table d’à côté, le singe porte-bonheur Winamax de Daniel Galvez Argibay ne lui sera d’aucune utilité pour éviter l’élimination après être parti à tapis avec As-J sur un board K-K-J, face au K-10 de son adversaire (qui met pourtant plusieurs minutes à payer, se méfiant sans doute de la puissance du fétiche).
Ce singe porte-bonheur a échoué dans sa tâche
Au retour, je tombe sur les membres du French No Limit qui nous ont éliminés hier au Beer Pong, dont José Souvignet, son vice-président, également ex-pilote de chasse, ex-otage des Serbes en Bosnie en 1995, qui me montre une vidéo impressionnante de Mirages 2000 survolant le désert à faible altitude.
José Souvignet m’ouvre les portes du FNLCourtesy of José Souvignet
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…