Le matelas de joueurs restants a largement fondu pour arriver désormais à 314 engagés pour 312 places payées. L’organisation d’une bulle à plus de 300 joueurs pose quelques problèmes d’organisation et le main par main va finalement durer deux heures pour éliminer les deux derniers joueurs. Il faut dire que les petits tapis partis à all-in vont faire pas mal de résistance.
Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont attendu paire d’as ou de rois pour affronter leur dernier combat.
Benjamin Bastian (à droite) va retourner paire d’as, contre paire de dames, sous les yeux des autres joueurs et de la presse
Ludovic Uzan, qui arbore un logo Spin Elite, est mis à tapis par son voisin de droite, Sébastien Guidez, sur un board 4-6-7-K-8, et il prend un certain temps avant de réflexion au risque de devenir le pré-bubble boy. Il finit par payer avec K-10 et son adversaire jette ses cartes, qui ne comportaient visiblement pas de 5.
Ludovic Uzan prend la bonne décision
Dans la salle Mandalay, Raffael Zarbo est dégouté que son adversaire, Gerard Carbo Santamaria, le paye à tapis avec As-9 de coeur, après qu’il l’ait attaqué tout du long avec Dame de pique 4 de carreau sur un board 6 de coeur – 5 de pique – 2 de pique – 7 de pique – As de carreau.
Raffael et GerardRaffael discute du coup avec François Pirault. « Incompréhensible »
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…