Et c’est notre ami belge Adriano Abbracciavento qui crée la première émotion sur la table TV en partant à tapis sur une relance du chipleader Samuel Anclevic : les mains sont As-8 de carreau pour lui, paire d’As pour Samuel, qui semble parti pour ajouter à son tas monstrueux de jetons. C’est sans compter la flush qui arrive à la river, au grand soulagement des amis d’Adriano qui poussent des vivats dans le public.
Kevin Mastrosimone
A la table 4, avec Kevin Mastrosimone, Sébastien Lesoif et Mathieu Lamagnère tous les trois sous l’average, ça part à tapis en mode Far West à tout bout de champ.
Pendant ce temps-là, Julien « Pikachu » Da Silva relance de la SB son voisin Angel Rodriguez pré-flop, qui paye en BB pour faire monter le pot à un peu plus d’un demi-million de jetons. C’est aussi lui qui relance à 150000 sur un flop 4-J-2 rainbow après le check de Da Silva. Celui-ci surrelance à 420k dans la foulée, forçant Angel à jeter après une longue réflexion. Julien vient discuter avec l’un de ses amis près du rail juste après, lui glissant qu’il avait 5-3 en main.
Julien a complété sa transformation en Pokémon, sous le regard attentif de Nicolas Vayssières
Le short stack de début de journée, Sergio Alonso, a été éliminé presque immédiatement après la reprise ; Juan Pastor a suivi peu après, portant le total des joueurs à 22.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…