La croupière de la table 2 cache des étoiles de ninja dans ses manches. C’est la pause et l’occasion de faire un point sur les tapis alors que la situation s’est stabilisée depuis un long moment avec 9 joueurs : sur la table télé, Pablo Herrera est autour de 29M, Gytis Juskevicius est à un petit 5,4M, Cesar del Pino est à 9,5M, Lamagnère est à 13,3M, Del Alamo est à 4M. Sur la table 2, nous avons Soules est à 20,3M, Chotec à 15,5, Angel Rodriguez à 4,5, Letalleur est à 6.
A la reprise, le passage à 200k/400k va faire mal à tout ceux qui luttent autour – ou en-dessous des 10 blindes. D’autant que les paliers à partir de la 8ème place marquent une vraie progression : 15000 pour les 8ème et 9ème, 19230 pour le 7ème, 26000 pour le 6ème, 35000 pour le 5ème, 48000 pour le 4ème, 67000 pour le 3ème, 94000 pour le 2nd et enfin 130000 pour le 1er.
Tout peut aller très vite sur cette table finale : Angel Rodriguez attaque au bouton, Anthony Soules le 3-bet, Angel part à tapis (5,5M), Anthony le paye: paire de Rois contre As-Q de pique. Rien ne vient aider Soules, et maintenant Angel est à 11M, Anthony à 14, tout est relancé à cette table.
Angel a réalisé un miracle
Angel continue sa remontée en gagnant plusieurs coups de moindre importance contre Soules et Chotec pour remonter à 16-17M. Et puis l’élimination qu’on n’attendait plus finit par se produire entre Chotec et Pierrick Letalleur : As-Roi pour le premier, paire de 7 pour le second, et Chotec touche son As (au vu du nombre de joueurs qu’il a éliminés, il doit certainement regretter de ne pas jouer un KO).
Pierrick digère sa défaite avant de quitter la table
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…