A l’approche du dinner break, le field a perdu plus de la moitié des participants alignés sur la grille de départ au début de ce jour 1A. Ils sont au dernier décompte 201 pour 420 inscriptions. Ce qui signifie également que cette édition du WPO est sur les bases de nouveaux records ! Au niveau 12, les jeux se resserrent et les annonces à tapis se multiplient chez les short stacks.
Avec des lines plutôt agressives, le joueur WIP et youtuber Airwaks ne s’en laisse pas compter. Sur des blinds 1k 2k, il relance en position UTG+1 à 4k, directement sur relancé par le joueur à sa gauche pour 12 k. Il complète pour découvrir en tête à tête un flop . Airwaks prend l’option du check et paie la mise adverse de 6k pour se payer une turn . Là encore, le WIP check et prend le temps de réfléchir sur la mise de 18k qui lui est demandée. Après quelques instants, très concentré, il prend une poignée de jetons bleus, les 5k, et avance une pile pour 40k, ce qui aura pour effet de faire coucher son adversaire. Détendu, il affiche un sourire en commentant son gain : « Tu ne vas les bluffer à chaque main« , indiquant que l’historique de la table a bien été considéré par le joueur dans son move.
Airwaks affiche un sourire satisfait à l’issue d’un coup rondement mené : le voilà bien à l’abri, au-dessus de la moyenne de jetons
Du côté de la table du team pro Romain Lewis, ça envoie de jolies sacoches mais sans pour autant trop impliqué le joueur pour le moment
Et du côté de Pierre Calamusa, autre pro repassé par la case re-entry dans l’après-midi (un seul re-entry autorisé par jour 1), le business se passe à table autant qu’autour de la table, avec un suivi média dédié au jeune prodige grenoblois
Il se prépare quelque chose… Entre deux salles de tournoi, passage par le lobby de l’hôtel où on découvre les installations d’une des activités phares des WPO : le beer-pong. Un titre tout aussi convoité par tous les habitués de ce format et qui sera l’attraction du dinner break, à partir de 20h. Assis à l’arrière plan, en sweat rose siglé W, le WIP Moundir semble avoir déjà réservé sa place et attendre de défier ses adversaires. Chiche ?
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…