SI ce record d’affluence n’était pas affiché comme une ambition par l’organisation, il vient tout de même récompenser à la fois un travail colossal et un choix de destination pertinent. Surtout quand on connaît la densité des événements poker et notamment l’enchaînement des festivals à Paris, prompt à capter les flux de joueurs tricolores.
Et qui dit record battu, annonce également un prize-pool alléchant, qui devrait sur ce Main Event flirtait avec la barre du million, promesse d’un gain XXL pour le vainqueur.
Le jour 1C se terminera avec 155 joueurs restants. Ils sont toujours 222 en piste, ce qui devrait nous amener sur une fermeture aux alentours de 1 heure du matin, le standard des précédents jours 1A et 1B. Rémi Mazat, Mathieu Forgeneuf ou Sébastien Leger n’auront pas à attendre cet horaire pour rejoindre leurs pénates, tous éliminés. Le dernier cité aura subi la dure loi des rencontres inévitables, sortant avec une paire de Rois en main face aux As adverses, possession de Maxime Large. Les jetons ont volé préflop et la confrontation était inévitable. Sur un board double pairé, la meilleure a logiquement pris le dessus et c’en était fini des espoirs de Leger de rallier les doux rivages du jour 2. Quant à Maxime, il prend le large et rejoint le top 5 des plus gros stacks à l’issue de ce coup.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…