Il est 19 heures et de nombreux nouveaux joueurs envahissent les allées et le lobby du tournoi : le jour 1F, dernier de la série, est déjà complet et ne va pas tarder à démarrer. Là encore, il sera en format freeze out, comme le 1E. D’autres side ont finalement également lieu dont un Mystery bounty alléchant.
Sur le 1E du Main Event, ils sont désormais à la barre des 400 survivants. Le field a perdu quelques têtes d’affiche, comme Kool Shen et Mohamed Henni, aperçu en train de disputer un home game endiablé avec quelques collègues dans le lounge du tournoi. Fidèle jusqu’au bout, sa performance aux tables ce jour aura suivi celles de son club préféré sur les pelouses vertes. La pique est facile mais toujours dans la bienveillance et le respect de la personne. Et puis rien de tel qu’un peu d’humour après neuf heures de jeu dans les pattes.
Ils sont frais, fan de foot et de poker, et des artistes confirmés. OK mais ils sont tous les deux out. Kool Shen et Mohamed Henni gardent quand même le sourire et ont bien rigolé ensemble.
Un autre régulier des clubs parisiens mais aussi londoniens a bien mené sa barque : Julien Sitbon excelle dans un style toujours agressif et a monté un stack qui fluctue au-delà de la moyenne depuis quelques niveaux. A l’attaque, on le voit souvent prendre l’initiative. Raisonnable, il sait aussi give-up quand il sent l’arnaque en face, comme ce fold après un énième raise du bouton face au 3bet de SB, qui retourne un As qu’on imagine beau. La patte des bons.
Julien Sitbon focus
Et au passage on est tombé sur un compatriote en tenue hivernale pour Paris.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…