A la table 89 aussi les affaires se corsent. Et avec la présence d’un insulaire à qui l’on souhaite en cette occasion de ne pas porter la cagoule, l’expression prend tout son sens. Après un limp d’Antoine en MP, Cédric de small blind relance à 28k. La BB, Clément, possède le gros stack de la table, avec 600k devant lui mais décide sagement de fold. Antoine paie et les deux joueurs découvrent le flop . La SB poursuit son Cbet pour 14k et voit Antoine tout envoyer pour 203k ! Cédric exprime un étonnement sincère et se tortille sur sa chaise, pendant que ses collègues quittent bruyamment les lieux, un break étant annoncé à l’issue de ce coup.
Après un tank somme toute limité, Cédric fold face-up une paire de Neuf, qu’il juge insuffisante face aux As pressentis chez Antoine. Il faut dire qu’Antoine les a touchés quelques coups plus tôt et les avait bien rentabilisés. Pour que l’histoire soit belle, Antoine décide de révéler une carte de sa main, un . De quoi crédibiliser son bluff ou renforcer l’analyse de son adversaire, chacun sera libre de son interprétation !
Les 195 derniers joueurs partent en break pour 15 minutes, probablement le dernier de ce jour 1E.
Antoine empile des jetons à l’issue de ce coup rondement mené juste avant une nouvelle pause
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…