Deux heures ont passé et déjà 21 busts, parmi lesquels certains comme Hugues Mazerolle (presque 300 k$ sur Hendon Mob) ont décidé de sauter deux fois. Avec un seul rebuy par jour, cela permet de dégager du temps pour les activités annexes comme aller à la magnifique pool au centre des pool parties.
Pendant ce temps, le level 5 bat son plein, avec des blindes à 300/600, ce qui n’empêche pas certains joueurs de monter de gros pots. C’est le cas à la table de JC Nah qui tri-bet du cut-off à 2500 sur une relance intérieure, et se voit four-beter par Sébastien Le Baron à 5000. C’est payé, et le flop sort 7-K-8 avec 2 carreaux. Le Baron mise 3500, payé par le cut-off, vient ensuite un 3 de trèfle qui semble inconséquent. Les deux joueurs checkent, avant le 5 de carreau river, qui complète une quinte éventuelle. Nah prend le lead avec une mise à 15000, et Le Baron tank un bon moment avant de jeter sa main, qu’il montre : As-Q de trèfle. Son adversaire dévoile un As-J dépareillé qui perdait sans ce bet audacieux. Bravo à lui.
Le Baron (à droite) peut se consoler à l’idée qu’une voiture porte son nom
A la même table, à la droite de Le Baron, Guillaume Diaz ne fait plus partie de l’équipe Winamax. Et d’ailleurs ce n’est pas Guillaume Diaz, mais un vague sosie. En parlant de l’équipe Winamax, c’est l’occasion d’évoquer la présence de la nouvelle arrivante au sein du groupe, Alexane Najchaus, dite La Sirenita.
Spécialiste des expressos, Alexane était membre du club très fermé des Red Diamonds, tout comme son frère, avant d’être repérée par l’équipe Winamax lors du WPO Madrid
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…