Il y a quelque chose d’assez simplement pur et rassurant de voir les tables se remplir non-stop lors des sitn’gos organisés toute la journée en marge des side-events et du Main Event qui se réduit désormais à peau de chagrin, ayant depuis longtemps passé de l’autre côté de la barre des 100 survivants.
Un freeroll géant, où tout est gratuit, c’est un sacré pari que relève à chaque fois les équipes de Winamax au moment de mettre sur pied une nouvelle édition du WIPT. Bien sûr, les tables se mènent, dans la joie, sans croupier (sauf en table télévisée, pour fluidifier le jeu, et quand l’argent est atteint afin de bloquer toute possibilité de collusion en terme de temps) mais l’équipe « technique » des superviseurs est omniprésente, précise les règles, prend des décisions d’arbitrage.
La trentaine de table de sitn’gos gratuits tourne sans cesse. Avec 3000 de stack de départ, sur des blindes 25/25 et des niveaux de 6 minutes (en gros… deux ou trois mains jouées, au vu du temps de réflexion parfois absurde de certains), la variance agit à tous les étages, mais les joueurs bataillent dur, pour gagner au mieux 10€ en ticket online (5€ pour les 2e et 3e place). La table dure jusqu’à 1h30, et personne ne lâche rien, tente des moves, pousse les jetons, folde avec un micro-tapis en espérant toucher une meilleure main. La ferveur, finalement, n’a pas de prix, et seule la victoire est belle. Pas de ligne hendonmob pour ces guerriers farouches, mais une bonne histoire à raconter, une partie à refaire entre amis, ou tout simplement un bon dimanche à parler, jouer et vivre poker.
Dans le shoot-out, le premier qualifié à la Grande Finale à 500€ a été célébré, et ça sera Thomas, un jeune grinder nouveau dans le game qui décroche le graal tant espéré… Les qualifiés du Main devraient être connus aux alentours de 18h : la fin est proche.