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Le journal Off du poker

[WPT World Championship – Journal Off du 11 décembre] Las Vegas, une ville sans histoire ?

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Durant tout la durée du WPT World Championship, nous vous proposons un Journal Off documentaire sur Vegas et la compétition, ainsi que des résultats factuels journaliers et des entretiens avec les joueurs rencontrés.

« Las Vegas est une ville sans histoire, » m’avait soufflé un ami qui y avait posé ses valises bien trop définitivement il y a une vingtaine d’années. Au vu des faits divers qui s’accumulaient dans la presse locale que je compulsais à distance, via internet, je ne comprenais pas son assertion. « Sans histoire, littéralement sans histoire, sans mémoire si tu veux… » De cet aveu, j’avais gardé toujours en tête l’idée d’une ville qui n’existait pas, une chimère plantée dans le désert, intangible et iréelle.

La première fois que j’avais posé un pied à Paradise, Nevada —nom « officiel » d’une partie de Vegas où étaient installée la majeure partie des grands casinos—, c’était pour la préparation d’un long-métrage documentaire pour Arte, sur les joueurs du poker (ndlr : le film deviendra, deux ans plus tard, That’s Poker). Des villes du jeu, je ne connaissais que Monaco, Deauville et même Macau, visitée à toute allure en 48 heures, afin de profiter de ses lueurs bleutées, ses courses de lévriers faméliques sous les néons et le défilé des prostituées en tailleur fifties, dans les sous-sols de ses casinos suintant l’humidité. Etais-je prêt pour l’immédiateté de Las Vegas, pour sa chaleur asséchante, son architecture-parc d’attraction, son découpage urbain symétrique, sa vie souterraine dans les aroyas, ses arnaqueurs et ses tricksters, ses prostituées qui y déroulaient leur « menu de l’amour » sans croiser votre regard, au comptoir des bars des casinos ? Etrangement, oui.

La ville avait beau être dépourvue d’histoire —d’historique, plutôt— , elle était hantée par les histoires humaines. Par les chauffeurs de taxi ou les croupiers exilés de pays en guerre —l’ex-Yougoslavie et l’Ethiopie en tête—, par les flambeurs invétérés qui n’avaient plus jamais retrouvés la porte de sortie leur permettant d’échapper au désert du Mojave, par les libertariens brûlés au soleil des RV Parks, par les escrocs en fuite et, surtout, par les petites mains du gamblin business, venus faire tourner coûte que coûte cette industrie folle dans laquelle j’allais plonger tête la première pour deux décennies.

De 2004 à 2014, j’ai dû vivre, en cumulé, près de deux ans à Las Vegas. A l’écart du Strip, mais jamais loin des joueurs. Depuis le grand appartement du 23ème de la tour du Palms Place où je posais invariablement mes valises (Room 20320), j’admirais les lumières du casino Rio et sa horde de joueurs venus du monde entier pour la messe annuelle des WSOP, chaque été ; je me réveillais aveuglé par le soleil impérieux du désert, par l’odeur de cannabis ou d’herbe qui filtrait du système de climatisation, par les cris éthylisés des groupes qui rentraient au petit matin d’une nuit sans but ni fin. J’étais le seul, sans doute, à éviter les taxis pour arpenter à pied cette ville-monde à la carcasse bien trop visible, comme étalée, nue,devant les yeux, de celui qui voulait bien regarder à travers les grandes baies vitrées de sa chambre, plutôt que de rester collé au tapis vert de la roulette ou à la pole-dance des clubs de Strip d’Industrial Road. Je consommais des litres d’eau à marcher, tourner, éviter, me figer à l’ombre d’un poteau de signalisation pour reprendre mon souffle. J’arrivais, haletant et au bord de la déshydratation, dans d’étranges commerces locaux qui se souciaient bien peu de moi. Je croisais des joueurs dénudés insérer leurs derniers quarters dans les machines à sous des 7-Eleven et autres stations-services. J’admirais la ville et ses habitants qui se couchaient et se réveillaient sans faire attention au monde extérieur, à ce qui pouvait bien se passer au-delà du désert.

Cela fait dix ans, depuis l’été 2014 précisément, que je n’ai pas remis les pieds à Las Vegas. La lassitude, sans doute, d’y retrouver toujours les mêmes visages exsangues, de connaître les joies fugaces mais intenses du gain ou de la perte, d’avoir trop échangé de banalités et de connaître par avance les swingsdes joueurs de poker que je suivais. Les histoires, pourtant, ne s’arrêtaient pas avec mon départ : la mythologie de la ville et de ses habitants —éphèmères ou non— possédait un cœur battant qui en faisait, pour toujours, un corps en mouvement, toujours surprenant. Oui, mais pas pour moi, pas pour une décennie.

Dans l’avion qui me ramène à Las Vegas (vol Virgin Atlantic VS155) pour le WPT World Championship, les souvenirs se bousculent, et son lot d’émotions. Qu’est devenue Neesha, cette trapéziste du Cirque du Soleil, que j’avais croisée à l’été 2005, alors qu’elle perdait des dizaines de milliers de dollars par semaine au Blackjack ? Où a bien pu atterrir Larry, le chauffeur de taxi que nous avions filmé pour notre documentaire, lui qui assstait aux dernières heures de sa salle de poker préférée, le Stardust ? Est-ce que Broad Acres, les grand marché latino du nord de la ville brasse toujours autant le lumpen-proletariat de Vegas, dans une joie et une bonne humeur unique dans cette ville si dure ? Peut-on encore chanter, face à une salle d’ivrognes joyeux, au Dino’s, un dive bar local logé à l’ombre de la grande tour de la Stratosphère ? Et le dimanche venu, puis-je encore aller jusqu’à cette petite réserve indienne à 10 km à peine du centre de la ville où les prêches sont pleines de ferveurs et d’espoir ? De Vegas, j’ai presqu’oublié l’Histoire, mais jamais ses histoires. Je sais que le désert croît, en dehors de la ville et au sein du cœur de ses habitants. Alors que les turbulences des souffles chauds qui remontent du désert américain commencent à agiter mon vol, et que tous ceux qui m’accompagnent sont déjà enivrés par leur séjour à venir, leur rêve de gloire et de fun, je ne peux qu’espérer, durant quelques jours, croiser et recroiser bien des fantômes, pour pouvoir à nouveau en sonder l’humanité.

Jérôme Schmidt

photographie : « Learning from Las Vegas », by Robert Venturi

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[WPO Bratislava – journal off] L’odeur du tabac froid

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Il n’y a pas que la victoire dans la vie. Pas que le rush d’adrénaline de la river miraculeuse, la douce euphorie des triomphes annoncés que rien ne vient trahir. Pas que les billets qui passent de main en main pour finir dans sa poche, pas que les trophées à empiler, les credit-card roulettes jamais perdues, les regards empreints d’admiration, les amitiés nouvelles et éphémères. Il y a la défaite, aussi. La solitude d’un casino à 8h du matin, en pleine semaine, quand les petits-déjeuners offerts par l’établissement sont autant d’incitation à rester encore un peu, histoire de se refaire, de ne pas affronter le ciel grisâtre qui a englouti la ville, ne pas croiser son regard dans les miroirs fumés des couloirs qui amènent vers la sortie.

En arrivant trop tôt ce matin au casino Bratislava, la ferveur de 23h59 s’est éclipsée depuis quelques heures. Les vainqueurs, eux, dorment du sommeil de ceux qui ont vu juste. Ne restent que les joueurs, les vrais joueur, ceux qui se fichent bien de gagner et de décaver. Le parfum capiteux qui flotte dans les casinos et les clubs de jeux du monde entier (une amie, ancienne responsable d’un cercle de jeu parisien, m’avait un jour confié que cette odeur si typique aux établissements de jeux, constituait pour elle une madeleine de Proust olfactive, comme l’odeur du poulet dominical, qui la réconfortait immédiatement, par habitude) a depuis longtemps été dissipé par l’odeur du tabac froid. Au sous-sol, machines à sous sous la forme modernes, roulettes électroniques ou avec  croupier et tables de blackjack accueillent une dizaine d’irréductibles. Des joueurs locaux, habitués de ces wee hours où l’on joue par habitude, manque d’envie, voire lassitude. C’est l’illustration presque plastique de la grande théorie psychanalytique du joueur pathologique : il préfère perdre, afin d’avoir une raison de se plaindre —et donc d’être écouté, réconforté, materné.

La gagne, la ouinne, n’est pourtant pas interdite. Au hasard d’un billet de 50 € transformé en quelques minutes en plusieurs billets verts, on se découvre repartir les poches pleines, laissant derrière nous, très vite, le tabac froid, les mines grises, les cafés tièdes du buffet, les roulettes qui tournent dans le vide. A l’étage, les tournois de poker n’ont pas encore repris. Il faudra attendre midi, et l’arrivée d’une flopée de WIP (icônes télévisuelles, influenceurs, sportifs, etc.) ainsi que de joueurs pros pour que la fête reprenne et puisse battre son plein. Et là, peu importe la gagne tant qu’il y a le fun.

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[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

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Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

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[WiPT Paris – Journal off] Tout peut arriver

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La musique du hasard est celle qui sert de bande originale à tous les casinos, clubs, cercles, clandos, parties privées, écrans d’ordinateurs du monde entier. Elle résonne comme une ritournelle, change en intensité au fur et à mesure que l’odeur de l’argent entête nos sens, se fait plus strident au moment du couperet de la bulle, puis repart en drone lancinant jusqu’à ce que les vraies places payées (voire les places vraiment payées) se découpent dans l’horizon.

Dans la vie, tout peut arriver, non ? A la table de poker, c’est un pré-requis. Prenez Suat Uyanik, hier soir, au Day 1D, façon Turbo, du Main Event de la finale du WiPT. Réduit à quelques jetons, à peine une grosse blinde, ante non comprise, il part à tapis avec 2-10 de pique, contre une paire de Rois. Flashforward, deux heures plus tard, le voilà quasi-chipleader de la journée, sans être passé par la case re-entry. Entre temps, le 10 avait fait brelan, son tapis avait doublé, puis doublé, puis doublé, puis… Le tempo du hasard s’était accéléré, avait réinjecté un peu de vie et de grinta à celui qui s’était déjà levé et avait enfilé sa veste.

Au poker, tout arrive. Des champions multi-médaillés en viennent à quémander des buy-ins pour midstakes. Des As du online, adulés par des générations de spectateurs, sont jetés à l’opprobre publique pour n’honorer aucune dette et piétiner l’honneur de leurs créanciers. Ce qu’on leur reproche, finalement, n’est pas cette attitude moraliste qui vaut que toute dette doit être remboursée. Qui se fiche bien de savoir si Haralabob Voulgaris, quasi-milliardaire du betting américain, a bien été remboursé de quelques centaines de milliers de dollars par Tom Dwan ? Non, ce qui choque, ce qui blesse, ce qui heurte au plus profond de nous, c’est que ces héros tant admirés, ces bluffs fous et si bien construits qu’ils nous ont agités devant le nez n’étaient qu’instants de pure intensité, prélude à la musique bien plus banale du hasard et du (mauvais) coinflip. Si nos héros nous trahissent, en qui peut-on encore faire confiance?

Et demain, une fois que les quelques 500 joueurs (approximativement puisque le record de 3000 inscrits a déjà été dépassé au moment où nous écrivons ces lignes, et que 16% du field se hissera en Day 2, dans l’argent) auront repris leur place, tout arrivera. Des shortstacks d’une demie blinde entameront une remontée fracassante, parfois brisée en plein vols ; des joueurs à l’aise feront le squeeze de trop, se prendront le mur d’une mauvaise « rencontre »/set-up ; d’autres partiront en maugréant qu’ils « avaient l’équité de toutes façons ». Vu que tout peut arriver, autant s’y préparer.

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