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[WPO Bratislava] Julien Sitbon fait le bilan de sa première année dans le Team W

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Intronisé l’an dernier au sein du Team W, Julien Sitbon incarne une génération de joueurs nés autour des tables live, et qui arrivent à perfer sur le long terme dans le circuit professionnel. C’est à Bratislava, en marge du WPO, que nous avons pu le croiser afin de tirer un premier bilan sur sa saison.

On arrive à la fin de la première année au sein du Team Winamax… Comment s’était passé votre recrutement ?

A la fin de l’EPT Barcelone, Stéphane Matheu, le responsable du Team, m’a contacté en me disant « Je crois que tu attendais ce coup de fil… » Et c’est vrai que cela faisait quelques temps qu’on me disait toujours que je perfais, que j’étais régulier et que j’avais une bonne image, donc j’étais en attente d’une telle nouvelle. Je venais d’avoir 40 ans, donc je comprenais aussi qu’ils cherchent un autre profil, comme par exemple avec Mehdi Chaoui à l’époque.

Qu’est-ce qui a changé pour vous en terme de planning de jeu ?

En fait, étrangement, je joue moins dans l’année, car j’ai déjà 4 week-ends par an au minimum qui sont bloqués pour les évènements de mon sponsor. Je dois donc enlever d’autres tournois afin d’avoir du temps off, un équilibre personnel de vie avec ma fiancée, etc. Je ne fais d’ailleurs presque que des tournois, et en cash-game, uniquement de l’Omaha 4 mais c’est du loisir plutôt. Je viens de faire mes deux premières sessions de l’année à Paris, et on est au mois de septembre… Aux World Series, je privilégie les beaux tournois de Hold’Em car c’est là où j’ai le plus d’edge, mais je fais aussi des compétitions de variantes car c’est l’occasion.

Comment s’est passé votre évolution dans le poker ?

J’ai commencé vers 2010-2011, dans des petites parties à 10 balles, et puis ensuite j’ai monté de stakes, toujours en tournoi. Après, j’ai été dans les cercles, puis en partant à Londres en 2018, je me suis dit que j’allais tenter l’aventure professionnelle. Ensuite, j’ai voyagé à l’étranger, puis il y a eu le COVID, etc. La scène anglaise était très formatrice, car les moins bons joueurs sont bien meilleurs que les plus mauvais des joueurs français, ils ont un niveau technique bien plus homogène. Ensuite, j’ai beaucoup pratiqué aussi l’Australie, où le niveau était plus passif, plus détente —les gens sont super, et à table c’est aussi bien plus facile ! (rires). C’est comme aux Etats-Unis, où les parties sont finalement assez simples. A Macao, j’avais un tout petit peu joué, au beau milieu de vacances avec mon amie, et ça s’était mal passé !

On vous a également vu sur de plus gros tournois, notamment les Triton Series, récemment…

C’était une décision que j’avais prise avant même d’intégrer le Team W, je voulais jouer quelques shots à partir du moment où j’ai fait une belle année. J’avais joué les 25 000, 30 000 et 40 000$ bounty, et j’étais content car j’avais plutôt deep run. Je joue normalement jusqu’à 10 000$ de buy-in, donc je me sens à l’aise même un peu au dessus. Le truc, c’est que c’est une communauté de joueurs que l’on recroise tout le temps, on a un historique. Le poker c’est une éternelle adaptation, et c’est à toi de t’adapter au mieux.

Quelle est pour vous votre qualité première au poker ?

Je pense que mon adaptabilité est ma première force, afin d’exploiter au mieux les fields. J’ai aussi une bonne lecture de mon image perçue, je pense que je comprends bien le moment présent. Ca doit aussi surement être lié à mon activité principale, qui était d’être acteur pour le cinéma ou les publicités. Ca me permet aussi d’être à l’aise à table, sur le plan sociétal et comportemental. Tu peux plus simuler des sensations et des sentiments. Quand tu es acteur, tu adoptes les mimiques des autres, tu ajoutes tes propres signatures, etc.

L’intégration dans un Team comme celui de Winamax vous a-t-il apporté en terme de technique ?

J’ai toujours considéré le coaching mental comme primordial au poker, et j’en avais déjà pris un à partir de 2018 quand j’avais pris la décision de devenir professionnel à Londres. Il fallait déjà que j’accepte de devenir un joueur gagnant à long terme, que c’était un métier atypique que j’assumais. J’ai une chance infinie c’est qu’en une décennie de tournois live, je n’ai jamais fait une année perdante. Bien sûr, je doute parfois, car cela impacte moralement et mentalement, mais le coaching permet de se remettre en questions sans jamais sombrer. Il faut rester humble, évoluer, s’adapter. Faire partie d’un Team comme celui de WInamax, ca permet aussi de beaucoup échanger, d’avoir des oreilles attentives, d’évoluer tous ensemble. C’est la meilleure équipe au monde, notamment avec Adrian Mateos qui est de loin le numéro 1 au monde. On a tous des profils différents, et ce sont ces différences qui permettent d’évoluer plus vite. Le fait de représenter une marque, également, m’oblige à encore mieux me tenir en tournoi, d’être vraiment sérieux, car je veux que l’on soit fier de l’image d’ambassadeur que je propose.

Comment affronte-t-on les générations de joueurs GTO, en ayant tout de même un edge ?

Je n’ai jamais formellement étudié les stratégies GTO, mais je parle beaucoup avec les autres, et surtout j’étudie leurs jeux et leur façon d’aborder le poker. Le GTO, c’est un monde parfait, mais si tout le monde joue parfaitement, il n’y a plus aucun edge à jouer de façon robotique comme un solver. Je sais à peu près ce que font ces joueurs, et je trouve les moyens d’exploiter leurs approches, et les faire sortir de la zone de confort. Je vais avoir des plays assez atypiques, certains vont ne pas comprendre, mais je préfère accepter ma singularité, car le niveau technique et théorique rend l’exploitation beaucoup plus complexe. Si tout le monde joue GOT, ca sera seulement la variance qui décidera des vainqueurs… Je déteste, par exemple, me retrouver dans un coup où je me dis « je suis obligé d’y aller » car seule la théorie me l’intime. Je veux garder mon pouvoir de décision.

photographie de Caroline Darcourt pour Winamax

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La grande finale du Winamax Poker Tour créé l’évènement au Pasino Grand Aix-en-Provence fin mars 2025

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La pièce manquante de la saison 2024/2025 du Winamax Poker Tour vient d’être révélée : la Grande Finale se tiendra dans un cadre exceptionnel au Pasino Grand Aix-en-Provence du 29 mars au 6 avril 2025 pour neuf jours de compétition intense, en partenariat avec Partouche et Texapoker.

Le programme complet des tournois de la Grande Finale sera révélé prochainement. Le festival débutera avec quelques tournois d’échauffement, avant de laisser place au Main Event à 500 €, dont les multiples Day 1 permettront d’accueillir un maximum de joueurs venus de toute la France, qu’ils soient amateurs ou professionnels, qualifiés ou inscrits directement.

Un cadre inédit pour une finale hors normes

« Ici, ce n’est plus Paris », diront certains. En effet, après avoir rompu avec une décennie de tradition en lançant l’édition précédente à Marseille, la conclusion du Winamax Poker Tour se déroulera également loin de la capitale. Ce changement de décor promet une ambiance différente mais tout aussi excitante, avec l’assurance d’un cadre avantageux pour tous les participants.

Le Pasino Grand Aix-en-Provence, avec ses infrastructures modernes et spacieuses, est le lieu idéal pour cette Grande Finale qui s’annonce déjà mémorable. Reconnu pour son expertise dans l’accueil des grands événements de poker, le Pasino offrira des infrastructures de premier plan, avec une salle de jeu capable d’accueillir un nombre record de participants.
En outre, cette édition se déroulera en partenariat avec Texapoker, référence incontestée dans l’organisation de tournois de poker en France. Leur savoir-faire, déjà éprouvé lors de l’édition précédente, garantit une expérience exceptionnelle pour les joueurs et les spectateurs.

« Nous avons hâte de conclure cette saison dans un lieu aussi prestigieux à Aix-en-Provence. Ce partenariat avec Partouche et Texapoker apporte une nouvelle dimension à notre événement, et les participants vivront une expérience unique », déclare Matthieu Duran, Responsable Événementiel de Winamax.

Apo Chantzis, Fondateur et Président Directeur Général de Texapoker ajoute « Tout comme pour l’édition 2023/2024, les équipes de Texapoker ont hâte de pouvoir proposer les meilleures conditions de jeu à des joueurs amateurs dans un lieu qui accueille, chaque année, les plus grands tournois de poker. »

Cette grande finale accueillera non seulement les meilleurs qualifiés des 10 étapes régionales, mais aussi des personnalités du monde du poker, des joueurs professionnels du Team Pro Winamax, et des célébrités invitées, les WIP (Winamax Important People).

Dernière chance pour se qualifier

Il est encore temps de tenter sa chance pour rejoindre l’aventure. Les qualifications « Tremplin » pour l’étape de lancement à Lille, prévue les 26 et 27 octobre, sont en cours sur Winamax.fr jusqu’au 19 octobre 2024.
Des qualifications payantes pour la Grande Finale débuteront dans le courant de l’hiver.

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Le Hip Poker Tour achève sa saison en beauté avec Julien Martini en vainqueur !

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Créé il y a 10 ans, le Hip’Poker Tour est un événement unique qui combine la convivialité d’un tournoi de poker gratuit dans des conditions « professionnelles » et la découverte de l’intensité des courses hippiques. Après une première étape sur l’hippodrome de Vichy-Bellerive et une seconde étape sur l’hippodrome de Cabourg, la troisième étape 2024 du Hip’Poker Tour s’est achevée les 27 et 28 septembre dernier sur l’hippodrome de Paris-Vincennes et a été remportée par Julien Martini.

 

Le plus hippique des événements poker
Au total, 334 joueurs ont eu le privilège de participer à cet événement unique en son genre dans le temple parisien du Trot. Installés dans le grand hall de l’hippodrome, les passionnés de poker, ont pu découvrir le monde des courses grâce à ce format inventé par les équipes de PMU, particulièrement attachées à partager des valeurs d’émotion et de compétition ainsi que de favoriser la transmission de l’émotion des courses hippiques. La 3ème course de la réunion hippique du vendredi 27 septembre portait pour l’occasion le nom de « Prix Hip’Poker Tour » et a été remportée par Jimba Barry.

 

Inédit : un Team Pro PMU remporte le Hip’Poker Tour
Pour la première fois en 10 ans d’existence, c’est un team pro PMU Poker qui remporte cet emblématique tournoi. Et ce n’est autre que Julien Martini, quadruple Champion du monde qui décroche ce titre.

Julien a renoncé toutefois au package d’une valeur de 1 800 euros qui était destiné au vainqueur. Celui-ci revient donc à Josiane, finaliste qui a disputé, le jour de son anniversaire, un Heads-up avec le champion du monde et qui participera donc au FPO de son choix. De ce fait, tous les rangs de dotations se sont vu être décalés. Emmanuel, 3ème du tournoi remporte pour sa part un ticket WPT Paris d’une valeur de 1 100€.

 

Un circuit qui fête ses 10 ans
Pour ses 10 ans d’existence, PMU Poker dresse le bilan de son mythique tournoi événement.

  • : le nombre de saisons que compte le Hip’Poker Tour
    2020 et 2021 n’ont pas eu lieu à cause du covid
  • 30: le nombre d’étapes depuis sa création en 2014
  • 5 470: le nombre de joueurs cumulés qui ont participé à ces 30 étapes parmi les 15 000 qualifiés depuis 2014
  • 200 000€: la dotation totale redistribuée aux joueurs
  • 8: le nombre d’hippodromes qui ont accueillis le Hip’Poker Tour (8 étapes sur l’hippodrome de Paris-Vincennes, 6 étapes sur l’hippodrome de la Teste-de-Buch, 5 étapes sur l’hippodrome de Vichy-Bellerive, 3 étapes sur l’hippodrome de la Côte d’Azur, 2 étapes sur l’hippodrome de Deauville La-Touques, 2 étapes sur l’hippodrome de Pornichet, 2 étapes sur l’hippodrome du Croisé-Laroche , 1 étape sur l’hippodrome de Toulouse La Cépière et une étape sur l’hippodrome de Cabourg)
  • 700: le nombre de croupiers engagés, ainsi que 45 floors et 1 Directeur de tournoi

L’aventure n’étant pas près de s’arrêter, PMU Poker donne rendez-vous prochainement à tous ses joueurs sur PMU.fr pour tenter de se qualifier et participer à la saison 2025 du Hip’Poker Tour !

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[WPO Bratislava – day 3] Aliocha Staes est notre champion !

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C’est reparti pour s’équilibrer entre joueurs lorsqu’Aliosha Staes, qui avait un peu pris du champ, shove paire de 9 et tombe sur paire de rois chez Timothé Labassa qui double à 20 BB, pour 31 pour Staes, et 20 pour Hammann.

Comme les niveaux continuent de se rapprocher (25-22-17), les joueurs décident de faire une pause pour rediscuter d’un deal éventuel. Le directeur du tournoi propose une distribution 61K pour Staes, 59K pour Hammann, et 55K pour Labassa, mais finalement les joueurs refusent et le jeu reprend.

Une main intéressante se déroule entre Staes et Hamman, relancée par Staes en petite blind et payée par Hammann. Le flop vient 7-6-10, Staes mise 1,2M et Hammann le suit pour aller voir un turn qui est un autre 6. Staes checke et Hammann mise 3M. C’est au tour de Staes de coller et de checker sur un As à la river. Hamman met 5,8M et Staes paye : 10-5 contre 10-9, et ça partage.

Soudain une main qui sonne comme un éclair dans un ciel sans nuage : tapis de Labassa avec J-10 de carreau et Staes paye immédiatement avec paire de rois. On croit à l’élimination de Labassa mais il trouve deux 10 au board pour doubler à 38M. Staes est amoché à 9,2M (7,7BB)

Labassa a fait preuve de talent et aussi de chance, ce qui est encore plus important (Photo Winamax)

Staes envoie à tapis le coup d’après puis qui trappe Hammann (ou bluffe avec talent) sur un board 7-K-7-As-6 en envoyant à tapis sur une petite mise river de Hammann qui semble sans conviction. Il part à tapis et Hammann montre une paire de 8 qu’il folde. Staes revient à 18M, puis 23M en envoyant sans peur à all-in autant qu’il peut. Un de ses amis du rail belge lui dit « d’aller chercher le loyer ».

Eh bien c’est ce qu’il semble faire le coup d’après en rendant la monnaie de sa pièce à Labassa : il shove As-2 contre As-roi, et fait deux 2 au board ! Il double à 48 et laisse Labassa exsangue (8M).

Hammann ne bouge pas depuis un moment à 20M. Il essaye de mettre la pression à Labassa sur le coup suivant mais il est payé immédiatement avec As-8. Son J-2 fait pâle figure, Labassa prend le coup et double à 15M. Hammann est à 13.

Staes et Hammann (Photo Winamax)

Le coup suivant, Hammann part à tapis, Labassa paye sans trop hésiter, et Staes, au terme d’une longue réflexion, décide de suivre. K-J de pique pour Hammann, As-J de coeur pour Labassa, K-Q off pour Staes. Le flop vient 8-9-10 avec 2 trèfles, la turn est un 5 de pique qui ouvre énormément d’outs pour Hammann mais le 9 de carreau final le renvoie chez lui. La question se pose de savoir s’il regrettera d’avoir fait capoter un deal deux fois. Il touche néanmoins 43000 euros pour sa peine.

Labassa en gagnant ce coup monstrueux remonte à 44M (29BB), Staes est à 30 (22BB). Il y a une nouvelle proposition de deal avant de lancer le heads-up, avec 70k, 66k et 15k laissés à la gagne, mais il est une refusé encore une fois pour prolonger le plaisir. Il est 2h du matin. Les niveaux vont désormais être de 20 minutes.

Labassa met la pression dès le premier coup et fait monter l’écart à 20M avec une relance préflop et un parpaing au flop 6-3-8. Il ne laisse pas Staes respirer pendant les coups suivants, shovant ou misant post-flop pour le faire jeter ses cartes. Staes flat une nouvelle fois du bouton, Labassa part all-in avec As-5 et Staes paye debout sur la table avec As-roi et repasse en tête 32BB contre 22BB. Tout est encore possible !

Staes attaque fort un coup avec une mise à 3,1M préflop, 3M au flop et 8M au turn sur un board Q-4-10-8 et Labassa finit par jeter après une longue hésitation, passant à la moitié du tapis de son adversaire.

Et c’est fini ! Sur le coup suivant, Staes checke quand Labassa complète du bouton. Le flop vient 6-4-7 rainbow. Labassa mise 1,6M. Staes met un long moment à tribet à 4,9M. Labassa prend presque autant de temps pour annoncer all-in et Staes snap-call. K-7 pour Labassa, et 8-5 et quinte max pour Staes. Il faut au Français deux runner-runner pour espérer faire full et s’en sortir mais l’As du turn met fin à tous ces espoirs.

Labassa sort avec 62K euros, Staes avec 90k. Félicitations à lui ! Et merci à Winamax pour ce magnifique événement à Bratislava qui a tenu toutes ses promesses !

 

 

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