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Le meilleur de l'actu poker cette semaine
Published
11 ans agoon
By
BorisLUNDI
Event #37 $5,000 Limit Hold’em : Gabriel Nassif effleure la victoire
Il l’a touché du doigt durant plusieurs heures avant de finalement rendre les armes juste avant de franchir la ligne d’arrivée. Gabriel Nassif s’est pourtant démené comme un diable au cours de cet Event 37 des WSOP pour tenter de s’imposer. Arrivé en finale avec le plus petit des stacks, le Français va se battre jusqu’au heads up contre Michael Moore. Un résultat – son plus beau dans les Championats du Monde – qui permet au membre du Team Online de PokerStars.fr d’empocher 130 852 $.
La France avait pourtant de sérieux espoirs de décrocher son premier bracelet dans cette édition 2013 des WSOP lorsque Gabriel s’est présenté devant Moore avec une montagne de jetons, acquise après une lente ascension vers les sommets. Mais le destin avait choisi son camp et a finalement penché du côté de l’Américain. Après une longue bataille de 334 mains, Moore allait finir par trouver la brèche et s’y engouffrer pour assener le coup final à son adversaire. Au bouton, Gabriel avec [qd] [js] annonçait all in et voyait son adversaire muni de [ts] [4c] le suivre. Au moment de découvrir le flop [th] [jc] [8h], Gabriel pouvait espérer de belles choses mais la turn [td] puis la [2s] allaient violemment ruiner ses derniers espoirs de victoires.
Si l’aventure vegassienne n’est toujours pas terminée, cette 37ème étape devrait laisser un goût amer au Français. Après une place de finaliste dans le 5 000 $ Limit Hold’em en 2007, une autre lors du 3 000 $ H.O.R.S.E, ce résultat est néanmoins son meilleur à ce jour.
Résultats :
- Michael Moore 211 743 $
- Gabriel Nassif 130 852 $
- Ronnie Bardah 94 793 $
- Brian Aleksa 69 968 $
- Todd Witteles 52 582 $
- Dom Denotaristefani 40 205 $
- Ben Yu 31 264 $
- Greg Mueller 24 721 $
- Justin Bonomo 19 863 $
WSOP 2013 : Il lui reste deux jetons mais il préfère quitter la table
« Un jeton, une chaise », voilà une maxime qui a fait la légende de quelques joueurs sur le circuit. C’est bien connu, dans le poker, tant qu’il vous reste un jeton, rien n’est joué et tout le monde a sa chance. Tout le monde ? Pas si sûr à en croire la réaction du pro américain Nick ‘FU_15’ Maimone lors d’un Event des WSOP la semaine dernière.
Interpellé par le dealer pour lui signaler après un gros coup perdu qu’il lui reste encore deux jetons, Nick choisit devant le regard éberlué de Cliff ‘JohnnyBax’ Josephhy d’abandonner sa place et de quitter le tournoi.
Une fantaisie dont il est visiblement friand à en croire Mickey Petersen.
MARDI
Rencontre exclusive avec Gabriel Nassif après sa place de runner-up
Gabriel Nassif nous a fait vibrer ce week-end lors de l’Event 37 des WSOP. Une épreuve de Limit Hold’em dans laquelle le Français s’est battu jusqu’au bout et où il a finalement terminé runner-up. Un superbe parcours pour ce joueur brillant qui réalise cette année sa meilleure performance dans les Championnats du Monde.
Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec le Team Pro Online PokerStars.fr afin de recueillir ses impressions.
Poker52 : Salut Gabriel et bravo pour ce résultat. Qu’as-tu ressenti après la dernière main ?
Gabriel Nassif : Je ne me souviens pas exactement. Peut-être un besoin d’être consolé, réconforté. Tout est allé tellement vite à la fin. Les blindes étaient énormes par rapport aux stacks et même si j’avais un edge sur mon adversaire, j’avais eu le temps de me préparer à l’idée que je pouvais très bien manquer de chance sur trois ou quatre coups consécutifs et perdre le heads-up. Après avoir félicité Moore, ma première réaction a été de me tourner vers mon rail et d’évacuer la frustration en partageant les mains perdues que j’avais eues dans tous les gros coups.
Poker52 : Es-tu déçu de cette seconde place après avoir été si près de la victoire ?
Gabriel Nassif : Je suis un peu déçu car j’aurais bien aimé avoir un bracelet à mon palmarès et je ne sais pas quand l’occasion se représentera. Je suis reconnaissant de la chance que j’ai eue pour en arriver là. Il y avait de très bons joueurs à la table finale, certains sûrement meilleurs que moi. Je garderai quelques regrets car je pense que j’aurais pu mieux jouer certains coups tout au long de la table finale et en heads-up qui auraient pu faire la différence.
Poker52 : As- tu ressenti une certaine pression à l’idée de devenir le premier Français à remporter un bracelet dans ces WSOP ?
Gabriel Nassif : Je n’ai pas ressenti de pression particulière à ce niveau-là. Je ne pensais pas vraiment à ça. J’aurais adoré gagner mais le fait de remporter le premier bracelet français 2013 n’aurait pas réellement changé la valeur du résultat à mes yeux.
Poker52 : Un mot sur ton adversaire ?
Gabriel Nassif : On avait eu l’occasion de sympathiser et il se souvenait d’ailleurs de la dernière fois qu’on avait joué à la même table à cause d’une anecdote marquante. Je participais à un tournoi de Limit Hold’en et un mec m’avait montré quelque chose sur son ipad. Pendant ce temps, le croupier avait déplacé le bouton deux fois et du coup je l’avais perdu. Lorsque je l’ai remarqué, la main était en cours. J’ai appelé le floor mais c’était trop tard. Deux fold et un raise avaient été annoncés et on ne pouvait plus revenir en arrière. Moore était à la table donc ça l’avait marqué. Il se souvenait de moi alors que je n’en avais aucun souvenir. J’ai une mémoire atroce.
Il a joué un jeu solide et a su rester agressif tout au long de la table finale. Il n’a pas démérité.
Poker52 : Quelle va être ta fin de programme aux WSOP ?
Gabriel Nassif : Il me reste un peu moins d’une dizaine de tournois avant le Main dont trois events qui me tiennent particulièrement à coeur. Le $2500 Limit Hold’em 6-max, le $2,500 10-game mix et le $10,000 Pot Limit Omaha que je joue pour la première fois.
Poker52 : Comment expliques-tu ce relatif manque de résultats des Français pour le moment dans ces WSOP ?
Gabriel Nassif : Il me semble que les Français sont moins nombreux cette année. Des joueurs comme Antony Lellouche ne vont peut-être pas venir du tout. D’autres comme Aubin Cazals, Ilan Boujenah, Philippe Ktorza ou Arnaud Mattern ont opté pour un programme réduit. La variance est énorme. La différence entre deux ou trois bracelets français et zéros peut se résumer à cinq ou six coups clés qui vont (ou pas) dans le bon sens.
Poker52 : Quelle va être la suite après les WSOP ?
Gabriel Nassif : Vacances jusqu’à mi-août puis retour au grind online sur PokerStars.fr jusqu’à la fin de l’année et sûrement quelques tournois lives. Les France Poker Series à Cannes et au cercle Cadet puis sûrement quelques Events des WSOP-E.
Poker52 : Merci et bonne chance pour la suite.
Arrêtés par la police pour avoir joué des biscuits au bingo dans un bar
Même en cherchant bien, nous n’aurions pas pu trouver une histoire plus ridicule. La semaine dernière, 28 ressortissants anglais et vacanciers ont eu la désagréable surprise de voir débarquer la police portugaise dans un pub anglais à Albufeira.
D’après la BBC, les individus interpellés s’adonnaient à une partie de bingo alors qu’il est interdit de jouer à des « jeux de chance et de hasard » en dehors des établissements autorisés au Portugal. Mais là où l’affaire prend une tournure pour le moins absurde est lorsque l’on apprend que les gains de cette partie improvisée étaient de simples biscuits.
« Nous étions en train de jouer et de nous amuser quand trois cars de police ont débarqué et nous emmené au commissariat. », a déclaré l’une des personnes sur place. Certains étaient simplement présents pour boire une bière mais ont été contraints de payer une amende de 150 € pour « complicité de jeu illégal ».
La gérante de l’établissement à quant à elle reçu une amende de 700 € et une interdiction d’exercer son activité durant quatre mois. « J’organisais ces parties de bingo pour le fun. Nous jouions seulement pour des biscuits et des boissons. »
Il paraît que le ridicule ne tue pas…
MERCREDI
Journal Off des WSOP : Les hommes à la peau cuivrée
Marlon n’a plus d’âge, éclate-t-il lui même de rire. Cela fait 17 ans qu’il est à Las Vegas, et sûrement bien plus du triple sur cette terre sainte, conclut-il avec le même sourire désabusé. Marlon est un des nombreux gardiens sans terre que connaît Las Vegas. Des petites mains qui s’assurent que l’arrière du décor du Strip ne parte pas en fumée dans l’indifférence générale. Dix-sept années passées à garder pendant la journée le Blue Angel Motel, l’un des motels les plus marquants de Fremont Street, la « zombie alley » de tous les accrocs à la Crystal-meth de Vegas. Après ces heures passées au soleil, à éviter les ennuis, arborant un t-shirt « SECURITY » fluroescent qui ne repousse guère que les rayons du soleil, Marlon a cette peau cuivrée des plus démunis. Ceux qui vivent grand brûlés pendant que les flots ininterrompus de touristes s’abritent sous la climatisation des casinos-malls, ne tentant une incursion en terre extérieure que lors du passage matinal, hangover à la clé, à la piscine de leur ressort. Marlon est un gardien dépossédé depuis deux ans, date de fermeture du motel, jamais racheté, jamais détruit. Il ne sait pas de quoi sera fait demain ; tout au plus qu’il ira brûler sa maigre paye journalière au vidéo-poker du Silver Nugget, un peu plus au nord de la ville, en buvant des bières à 1$, pourboire non inclus.
Quelques heures plus tôt, Layne Flack entrait avec cette même peau burinée sous les spotlights de la table finale du Deuce-to-Seven à 10 000$ des WSOP. A ses côtés, le who’s who du poker : David Baker, multi-finaliste 2013, John Hennigan, parieur fou, ou encore Jeff Lisandro, paré d’une chemise de soie dorée à rayures noires, au confin du mythe du Parrain. Flack ? Nous l’évoquions il y a un an, lors de son retour express en terre médiatique, et de sa dernière finale en date. Flack est « né » médiatiquement à la fin des années 1990, après sa victoire de la 1997 au Hall Of Fame Poker Classic, puis une année plus tard en runner-up d’un NLHE 2000$ aux WSOP, finissant devant Scotty Nguyen. Pour tous, Flack est l’héritier direct de Stu Ungar, comme une réincarnation apparue à la surface de la planète poker au même moment où le Kid Ungar se laissait emporter par une overdose dans un motel perdu de Glitter Gulch. Héritier, Flack, car directement dans la lignée de Ungar : un joueur instinctif, terriblement brillant, trop sûrement pour un monde du poker qui à cette époque déjà tendait à s’aseptiser, et un adepte de l’extrême, goûtant à toutes les drogues (alcool, cocaïne, PCP, Crystal-meth), broke au quotidien, gagnant à tout jamais. Demandez à ses amis —et ils sont encore bizarrement nombreux— de vous parler de Flack, et tous auront le même sourire gêné, plein d’affection. Ted Forrest, son backer de l’époque, avait dû se battre comme Billy Baxter avec Stu Ungar, à le sortir de son lit pour qu’il descende au Horseshoe. Pendant ces années, Flack vit une bouteille de bourbon à portée de main. « Un matin, Hellmuth et Forrest vont me chercher dans mon lit, en hurlant pour que je me réveille. Il paraît que j’étais en table finale d’un tournoi des World Series, j’avais complètement zappé, trop soul pour m’en souvenir. » Quelques minutes plus tard, au bout de trois mains, il élimine le chipleader, et entame sa route vers son premier bracelet.
Au début des années 2000, Flack goûte à la drogue, via un ami qui lui passe une pilulle d’ecstasy. Avant cela, Flack s’était contenté de l’alcool, avec un excès rare. « C’est le meilleur ivrogne que j’ai jamais vu jouer au poker », se contente de résumer un croupier du Horseshoe de l’époque. Pour Flack, la drogue est une nouvelle étape dans sa vie d’addict, et elle coïncide avec ses années les plus brillantes en terme de poker, puisqu’il totalise plus de 2 000 000$ de gains entre 2002 et 2004. « A cette époque, je n’ai jamais joué sobre, » nous confiait-il l’an dernier à la pause d’un tournoi des World Series, les cheveux en brosse et la mine reposée. « Je n’ai même pas vu le monde du poker évoluer, tout allait simplement, j’étais défoncé 24h/24, et les jetons venaient vers moi. » Etrangement ses années de rehab, passées à décrocher, coïncident aussi avec ses moins bons résultats. « Daniel Negreanu m’a pris en main, il a payé de sa poche ma cure de désintoxication, et toute ma vie, je le remercierai pour cela. J’étais broke, sans le moindre sou, des gens se sentaient trahis par ma conduite, et je roulais à 200 à l’heure vers un mur d’acier, le sourire aux lèvres… ».
Cette année encore, Flack est passé à côté du gros coup, celui qui le remettra vraiment en selle. Mais au vu de son sourire, après être sorti en 6ème place pour « seulement » 35 000$, on peut espérer qu’il a vaincu, ou tout du moins mis de côté quelques instants, ses failles inaltérables. Plaisantant avec Lisandro et Hennigan tout au long de leur (courte) finale, il aura accompli le minimum syndical de tous les wonder-kids du poker, toujours vivant contre vents et marée, comme ses amis Mike Matusow ou Erick Lindgren.
En partant, Flack est allé à son hôtel, downtown, au Sam Boyd’s Fremont. Derrière lui dans la file de taxi, je le retrouve quelques heures plus tard dans le vieux Vegas, encore souriant de sa performance avec deux amis, regardant les hordes de touristes aux t-shirts graisseux défiler inlassablement sous les néons vintage des vieux casinos du Downtown. Un homme d’une cinquantaine d’année l’interrompt dans sa conversation : « Would you like to help a Vet, Sir ? » Large d’épaule, la peau de la même couleur de Flack, la même peau brûlée en surface et irriguée de trop d’alcool, l’ancien du Vietnam veut de quoi manger. Ou jouer, se refaire, reperdre, acheter une dose, passer le temps, partir loin, quitter cette ville qu’il n’aurait jamais du visiter. Avec son billet de 100$, il pourra faire tout cela, ou presque.
Joe Hachem : « Je ne joue pas pour l’argent, j’en ai déjà assez gagné. »
Comme beaucoup de ses collègues, Joe Hachem a commencé à jouer au No Limit Hold’em en 1998 après avoir vu le film « Rounders ». Il n’imaginait pas alors qu’il remporterait quelques années plus tard le Saint Graal du poker, le Main Event des WSOP, et que sa vie allait être bouleversée à tout jamais.
« Il est difficile de décrire ce qui m’est arrivé après avoir remporté ce tournoi », a-t-il déclaré au journaliste de Bluff.com. « Mon monde a été complètement bouleversé. On me demande souvent quels sont les aspects négatifs de tout ça. Honnêtement, je ne peux pas en trouver un seul. »
Depuis 2005, le poker a connu des changements majeurs que l’Australien n’a pas manqué d’observer. « C’est devenu de plus en plus difficile de gagner. Et si vous perdez le contact avec le jeu, même pour quelques mois, alors vous faites inévitablement marche arrière. »
Pour autant, même s’il joue moins qu’auparavant et qu’il a suffisamment gagné, rien -ou presque – ne pourrait l’empêcher de continuer à s’asseoir autour d’une table. « S’il y a un montant pour lequel je pourrais m’arrêter ? Bien sûr, nous en avons tous un. Mais si vous me demandez s’il existe un gain remporté au poker pour lequel j’arrêterai, alors je vous dirai non. Je suis un compétiteur. »
JEUDI
Jason Mercier frappé par un horrible bad beat lors de l’Event 44
En route vers son troisième bracelet, Jason Mercier a vu sa route s’arrêter brutalement après avoir perdu un coup que l’Américain digère difficilement.
Alors qu’ils ne sont plus que 16 joueurs encore en course dans cet Event 44 où 1072 joueurs ont pris part, Jason reçoit [9s] [9h] de la part du dealer et décide d’ouvrir à 35 000. En face, Michael Rocco avec [ac] [as] relance à 105 00 et Mercier suit. Au flop, [9c] [7c] [3s], Mercier check et Rocco envoie 129 000. Après 30 secondes de réflexion, le Team Pro PokerStars relance à 260 000. Son adversaire hésite mais décide finalement de payer et les deux hommes découvrent la turn [7h].
Check de Mercier, all in de Rocco et c’est immédiatement suivi. En bonne posture, Jason Mercier va vite déchanter en découvrant la river [ad]. Les 22 000 $ de gains ne devraient certainement pas suffire à le consoler.
Sandeep Pulusani remportera finalement le tournoi et empoche 592 684 $. A noter la belle 9ème place du Français Phillippe Vert qui repart avec 42 230 €.
Hervé Piétraru nous livre les secrets du Club Wilson
La semaine dernière, un établissement d’un nouveau genre dans le monde du poker a fait son apparition à Toulouse. Profitant d’une décision de justice rendue en juin 2011 par le Tribunal Correctionnel de Toulouse, le Club Wilson a vu le jour et propose désormais dans son enceinte, a priori en toute légalité, des parties de poker avec argent. Derrière ce club se cache Hervé Piétraru, un homme qui n’a pas eu froid aux yeux au moment de se lancer dans cette aventure que certains estiment risquée. « Les personnes poursuivies étaient mises en examen pour plusieurs chefs d’inculpation. D’une part, exploitation illégale de jeux d’argent et d’autre part, blanchiment d’argent. L’idée de créer le Club Wilson m’est venue de ce procès. J’ai suivi l’affaire de loin car ça a duré des années. Mais le résultat m’intéressait particulièrement car de là dépendait ce que je suis en train de faire aujourd’hui. Durant toutes ces années, j’ai mûri le projet en me tenant prêt dans l’hypothèse où ils gagneraient. Ce qui était loin d’être sûr. Ils ont eu la chance d’avoir un avocat très intelligent qui a choisi la bonne stratégie. A savoir, démontrer que le poker n’est pas un jeu où le hasard prédomine. »
Désormais, les projecteurs sont rivés sur cet homme devenu une curiosité et un centre d’intérêt dans la communauté du poker amateur. « Tous les yeux sont braqués sur moi. Chacun veut savoir comment ça va se passer. Je n’ai pas d’inquiétude sur l’éventualité d’un autre procès. Je pense que ça va aller dans le bon sens. »
Mais si les joueurs semblent pour le moment ravis par cette initiative, les casinos et les cercles pourraient ne pas voir ça du même oeil. « On ne se fait pas concurrence. Ma stratégie, c’est de faire dans les parties pas chères. Les casinos proposent des parties qui sont à des tarifs hors de portée pour la plupart des joueurs. Ceux qui passent au live viennent généralement d’Internet et veulent jouer à des tarifs bas. On est un peu l’étape intermédiaire. Celle prise avant d’aller au casino. Ils pourraient mettre la pression mais je pense de toute manière qu’ils se désintéressent du poker. » L’annonce de cette ouverture a fait le tour du web en un clin d’oeil et fait couler beaucoup d’encre. « Tout le monde est ravi. Il n’y a pas d’offre de poker à Toulouse en dehors des casinos. On trouve également pas mal de parties privées mais c’est compliqué. Ca fait beaucoup parler sur Internet et j’ai des réactions de la France entière. La plupart des gens qui jouent pour le moment au poker le font dans des associations plus ou moins bien organisées dans lesquelles on ne peut pas jouer d’argent. Mais il est clair que l’argent est important. Sans cet élément, le poker n’a aucun intérêt. Les gens sont motivés à l’idée de franchir la barrière. »
Face aux inquiétudes, Hervé tient un discours bien rôdé. « Mes arguments sont solides. Pourquoi fermer mon club et pas l’autre qui existe depuis 2005 ? S’ils en ferment un, ils doivent alors fermer l’autre. Or pendant toute la durée du procès, ils ne l’ont pas fait. Ils ont continué à jouer au poker ce qui m’a d’ailleurs un peu surpris de même que les autorités. Ces dernières sont intéressées de savoir comment la suite va se passer. Est-ce que tout va se dérouler sans encombre ou non. Avec moi, ce sera clair. De plus, nous sommes très bien placé à Toulouse. Ni au dernier étage, ni dans une cave mais au premier étage. Nous avons pignon sur rue. Les choses sont faites dans les règles. Les gens nous présentent leur papier d’identité à l’entrée et doivent prendre une carte de membre. »
Situé dans le centre de Toulouse, le Club Wilson propose pour le moment à ses membres des parties abordables et exclusivement dans la variante qui a permis au poker de connaître un succès foudroyant auprès du grand public. « Pour l’instant on débute. Ca commence timidement. Nous n’avons pas les mêmes horaires qu’à Paris et n’ouvrons pas à deux heures de l’après-midi. Il semblerait que les gens travaillent plus ici qu’à Paris. On commence en fin de journée, début de soirée. Les gens viennent pour voir comment ça se passe et comment ils sont reçus. La réception et l’accueil, c’est quelque chose de primordial. Pour l’instant, il n’y a que du Texas et nous faisons des parties vraiment bon marché puisqu’il n’y a que des parties à 50 € et à 100 €. La 50 sera à 0,5/1 et la 100 à 1/2. »
Avant de s’expliquer concernant le rake. « On n’a pas le droit de prélever au pourcentage donc on prélève à l’heure. Tout est à 10 euros de l’heure quelle que soit la partie. Certains pourront se demander pourquoi la 50 et la 100 sont au même prix. Ca peut se discuter. La 50 est un peu chère et la 100 bon marché ? C’est comme les magasins à 1 €, ici c’est tout à 10 €. Pour le moment, on compte une cinquantaine de membres mais ça va faire boule de neige rapidement. Il ne faut pas oublier qu’on a commencé à la plus mauvaise période de l’année. Je l’ai fait exprès. Je voulais me rôder. En septembre, nous serons vraiment prêts. »
Et quand on lui demande si le Club pourrait faire des petits, Hervé répond avec prudence. « C’est prématuré comme question. »
Où sont passés les Français cette année ?
Si le soleil brille à Las Vegas, ce dernier n’est pas au beau fixe cette année pour les Français sur le circuit. A commencer par les WSOP où le bilan est pour le moment mitigé. En dehors d’une place de runner-up de Gabriel Nassif et de belles prestations de la part de Benjamin Pollak et Paul Tedeschi, la France attend toujours son messie, celui qui viendra débloquer la machine.
Classement du 1er janvier 2011 au 15 juin 2011 :
Classement du 1er janvier 2012 au 15 juin 2012 :
En 2012, le jeune Aubin Cazals avait triomphé dans l’Event 6 et remporté l’unique bracelet français. Un résultat d’autant plus marquant qu’il s’agissait de son premier ITM dans les Championnats du Monde. Et que dire de 2011 et des quatre bracelets remportés par les Bleus. Elie Payan dans le 1500 $ Pot Limit Omaha, Antonin Teisseire dans le 5000 $ Triple Chance NLHE, Fabrice Soulier dans le WSOP 10 000 $ HORSE Championship et enfin Bertrand « ElkY » Grospellier dans le 10 000 $ Seven Card Stud Championship nous avaient offert de purs moments de joie en représentant leur pays de la plus belle des manières. Evidemment, tout n’est pas joué et il reste encore quelques Events avant de tirer un trait sur cette édition 2013.
Ces résultats aux WSOP reflètent finalement les prestations offertes par les Tricolores depuis janvier. En prenant comme source le classement de notre partenaire HendonMob, on s’aperçoit que les gains des 100 premiers Français n’ont cessé de baisser depuis 2011. Cette année-là, au 15 juin, 14 319 670 $ entraient dans les poches de ces 100 joueurs. Douze mois plus tard, les gains s’allégeaient sensiblement avec un total de 13 547 809 $. Avec « seulement » 9 598 705 $ en 2013, on remarque que le différentiel est plus que conséquent. Près de 5,4% de baisse en 2012 et 29,1% en 2013. De quoi surprendre tous les observateurs.
Dans le haut du classement, certains joueurs ont trusté les places et sont présents chaque année parmi les meilleurs performeurs. A commencer par l’inébranlable ElkY, double détenteur de la place de numéro un en 2011 et en 2012, et actuellement 4ème en 2013. L’année dernière, son coude à coude avec Lucille Cailly avait tenu en haleine durant plusieurs mois avant que le titulaire de la Triple Crown ne distance sa compatriote définitivement sur les derniers mètres. Derrière, ils sont nombreux à graviter régulièrement dans le top. Ludovic Lacay, vainqueur de son premier titre majeur en 2012 lors de l’EPT San Remo, Philippe Ktorza, Fabrice Soulier, Roger Hairabedian, Benjamin Pollak, Guillaume Darcourt, David Benyamine, Hugo Lemaire, Michel Abecassis ou encore Laurent Polito retrouvent chaque année leur siège parmi l’élite du poker français au classement HendonMob. En revanche, la disparition d’Antonny Lellouche et de Basile Yaïche de ces classements est due à leur reconversion dans le cash game.
La grosse performance de ce début d’année est à mettre sur le compte de Rémi Castaignon lors de l’EPT Deauville en février dernier. Avec cette victoire, il a encaissé 1 050 220 $ et s’est emparé de la première place du classement HendonMob. Pour des pointures tels que Fabrice Soulier, ElkY, ou Roger Hairabedian, la période de disette se fait longue, mais nul doute que ces champions sauront se ressaisir durant la deuxième partie de la saison. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Fabrice Soulier remporte le HORSE 10 000$ et… par poker52
Elky remporte le bracelet lors des WSOP de Las… par poker52
Elie Payan remporte un bracelet des WSOP 2011 à… par poker52
Antonin Teisseire remporte un bracelet WSOP… par poker52
Cérémonie de remise du bracelet WSOP d'Aubin… par poker52
Quentin Lecomte portera désormais les couleurs d’Unibet.fr
Une nouvelle aventure débute pour Quentin Lecomte. Le jeune espoir français vient de rejoindre Unibet.fr et représentera désormais les couleurs de la room. Ce joueur, âgé de seulement 20 ans, ne cesse d’impressionner la communauté du poker depuis ses débuts. Avec ce partenariat, Quentin va pouvoir donner un sérieux coup de boost à sa carrière.
« Quand je regarde en arrière et que je vois le chemin parcouru jusqu’à maintenant, c’est hallucinant! En 3 ans je suis passé de jeune joueur de poker random qui essayait de grinder les limites une par une, à « Team Pro » d’un grand site Européen. Ça faisait partie de mes rêves et l’avoir concrétisé c’est vraiment incroyable. Ça me motive encore plus car je n’oublie pas d’où je viens, je sais comment j’ai commencé et justement je n’ai pas le droit de faire n’importe quoi maintenant que je suis là où j’ai toujours voulu être », a confié Quentin.
Cet été, il sera concentré sur son rôle de consultant auprès d’Unibet et en septembre, il aura comme point de mire l’Unibet Open de Cannes.
« Quentin Lecomte fait partie de cette jeune génération du poker qui est née avec les .FR et qui est pleine de talent. Malgré son jeune âge, Quentin est reconnu pour sa grande régularité et il représente déjà ce qu’il y a de meilleur chez les grands compétiteurs – un mélange de talent, d’intelligence de jeu, de motivation et de force mentale », affirme Fabrice Arrondeau, Head of Poker France.
Tous les joueurs pourront le suivre sur un site entièrement dédié à son aventure avec Unibet.fr mais également sur Facebook et Twitter.
A l’occasion de son arrivée, un tournoi Bounty 1000 € GTD avec 725 € au prizepool plus un ticket qualifier Unibet Open Cannes 275 € aura lieu jeudi 11 juillet à 21h00.
VENDREDI
Event 45 et 46 : Victoire de Ben Volpe; Pas de nouveau bracelet pour Mel Judah
Event #46 $3,000 Pot-Limit Omaha Hi-low 8-or-Better :
Mel Judah ne décrochera pas son troisième bracelet WSOP aujourd’hui. L’Américain a été éliminé à une marche du titre dans l’Event 46. Son adversaire en heads up, Vladimir Shchmelev, n’aura eu besoin que de quelques minutes pour le terrasser.
Sur la dernière main, Mel ouvre à 1254 000 au bouton et Shchmelev le suit. Le flop est retourné [5h] [2c] [5d] et Mel envoie 125 000 mais en face 350 000 jetons sont avancés. Judah décide de caller. La turn est un [8c] et après une mise de Shchmelev, Mel se retrouve à tapis. Ce dernier dévoile [ah] [5c] [6c] [ks] et son opposant [ad] [7c] [2s] [2h]. La rivière [qs] scelle définitivement le sort de Mel qui remporte néanmoins 172 361 $.
Résultats :
- Vladimir Shchmelev 279 094
- Mel Judah 172 361
- Ashly Butler 124 645
- Brian Hacker 91 085
- John Cernuto 67 262
- Tyler Nelson 50 197
- Andrey Zaichenko 37 847
- Allyn Jaffrey Shulman 28 821
- Alexey Makarov 22 171
Event #45 $1,500 Ante-Only No-Limit Hold’em :
Après trois jours de compétition et 27 niveaux disputés, Ben Volpe a su venir à bout de ses 676 adversaires pour s’imposer dans cet Event. Opposé à Paul Lieu, il s’est imposé après 240 mains et remporte 201 399 $.
Le Français Gabriel Nassif s’arrête à la 38ème place et empoche un gain de 4256 $.
Résultats :
- Ben Volpe 201 399
- Paul Lieu 124 352
- Louis Bonnecaze 80 839
- Blair Hinkle 59 375
- Chris Moorman 44 227
- Horacio Chaves 33 371
- Adam Stone 25 472
- Danny Johnson 19 660
- Samuel Panzica 15 331
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La rentrée est intense pour les équipes de Texapoker avec un mois d’octobre qui s’annonce tout autant chargé. Tout commencera par un Texapoker Millenium jusqu’au 6 octobre au Club Circus Paris avec un tournoi principal à 1 000€. Trois journées de départ sont au programme avec 50 000 jetons remis aux joueurs à faire fructifier sur des niveaux de 60 minutes aux Jours 1 et 2 puis 75 minutes aux Jours 3 et final.
Les équipes de Texapoker prendront ensuite la direction du Pasino Grand La Tour-de-Salvagny pour le France Poker Open par PMU.fr au 8 au 13 octobre (Main Event à 600€) avec en parallèle un Hendaye Poker Tournament et son Main Event à 340€ du côté du Pays Basque, au Casino d’Hendaye.
Retour ensuite dans la Capitale pour le WPT Prime au Club Circus Paris du 14 au 28 octobre. Une trentaine de tournois seront proposés avec en fil rouge le WPT Prime à 1 100€ et ses 5 journées de départ dès le mercredi 23 octobre (stack revu à la hausse à 50 000 jetons, à faire fructifier sur des niveaux de 40 puis 60 minutes).
Enfin, les plus petites bankrolls prendront la direction du Pasino de La Grande-Motte pour le MegaPoker Festival par PMU.fr à 250€ du 15 au 20 octobre.
Les rendez-vous du mois d’octobre :
*Texapoker Millenium 1er au 6 octobre Club Circus Paris
*FPO 8 au 13 octobre Pasino Grand La Tour-de-Salvagny
*Hendaye Poker Tournament 9 au 13 octobre Casino d’Hendaye
*WPT Prime 14 au 28 octobre Club Circus Paris
*MegaPoker Festival 15 au 20 octobre Pasino La Grande-Motte
Plus d’informations et réservations sur Texapoker.net
News
Première réussie pour le Grand Prix ParionsSport en ligne
Published
2 mois agoon
30 septembre 2024Des buy-in abordables, des goodies, des tickets live et online remportés et une bonne humeur générale : la première édition du Grand Prix ParionsSport en ligne, organisée par Texapoker, s’est achevée ce dimanche au Casino Impérial d’Annecy. Avec des buy-in compris entre 100€ et 600€, le festival promettait une accessibilité à tous.
Le Main Event à 300€ a réuni 237 entrants et c’est Benjamin Burtin qui s’est imposé pour 13 000€ devant le qualifié ParionsSports en ligne Adrien Ryvol (runner-up, 8 205,20€) et Thibaut Bailly Basin (3e, 5 450€).
ParionsSport en ligne et Texapoker donnent d’ores et déjà rendez-vous pour les prochaines éditions au Pasino Grand à Aix-en-Provence du 26 novembre au 1er décembre puis au Club Circus Paris du 17 au 22 décembre.
Résultats Table finale Main Event 300€ Grand Prix Annecy 2024/ Prizepool 59 155,20€ / 237 entrants / 35 ITM
Vainqueur Benjamin Burtin 13 000€
Runner-up Adrien Ryvol 8 205,20€
3e Thibaut Bailly Basin 5 450€
4e Hugo Goyet 3 850€
5e Pierre Basile 2 850€
6e Fabrice Gatto 2 210€
7e Thomas Tachdjian 1 810€
8e Mickael Gorisse 1 510€
9e Dorian Henry 1 310€
Les résultats complets du festival sur Texapoker.net
Autres tournois
[WPO Bratislava – day 3] Aliocha Staes est notre champion !
Published
2 mois agoon
30 septembre 2024C’est reparti pour s’équilibrer entre joueurs lorsqu’Aliosha Staes, qui avait un peu pris du champ, shove paire de 9 et tombe sur paire de rois chez Timothé Labassa qui double à 20 BB, pour 31 pour Staes, et 20 pour Hammann.
Comme les niveaux continuent de se rapprocher (25-22-17), les joueurs décident de faire une pause pour rediscuter d’un deal éventuel. Le directeur du tournoi propose une distribution 61K pour Staes, 59K pour Hammann, et 55K pour Labassa, mais finalement les joueurs refusent et le jeu reprend.
Une main intéressante se déroule entre Staes et Hamman, relancée par Staes en petite blind et payée par Hammann. Le flop vient 7-6-10, Staes mise 1,2M et Hammann le suit pour aller voir un turn qui est un autre 6. Staes checke et Hammann mise 3M. C’est au tour de Staes de coller et de checker sur un As à la river. Hamman met 5,8M et Staes paye : 10-5 contre 10-9, et ça partage.
Soudain une main qui sonne comme un éclair dans un ciel sans nuage : tapis de Labassa avec J-10 de carreau et Staes paye immédiatement avec paire de rois. On croit à l’élimination de Labassa mais il trouve deux 10 au board pour doubler à 38M. Staes est amoché à 9,2M (7,7BB)
Staes envoie à tapis le coup d’après puis qui trappe Hammann (ou bluffe avec talent) sur un board 7-K-7-As-6 en envoyant à tapis sur une petite mise river de Hammann qui semble sans conviction. Il part à tapis et Hammann montre une paire de 8 qu’il folde. Staes revient à 18M, puis 23M en envoyant sans peur à all-in autant qu’il peut. Un de ses amis du rail belge lui dit « d’aller chercher le loyer ».
Eh bien c’est ce qu’il semble faire le coup d’après en rendant la monnaie de sa pièce à Labassa : il shove As-2 contre As-roi, et fait deux 2 au board ! Il double à 48 et laisse Labassa exsangue (8M).
Hammann ne bouge pas depuis un moment à 20M. Il essaye de mettre la pression à Labassa sur le coup suivant mais il est payé immédiatement avec As-8. Son J-2 fait pâle figure, Labassa prend le coup et double à 15M. Hammann est à 13.
Le coup suivant, Hammann part à tapis, Labassa paye sans trop hésiter, et Staes, au terme d’une longue réflexion, décide de suivre. K-J de pique pour Hammann, As-J de coeur pour Labassa, K-Q off pour Staes. Le flop vient 8-9-10 avec 2 trèfles, la turn est un 5 de pique qui ouvre énormément d’outs pour Hammann mais le 9 de carreau final le renvoie chez lui. La question se pose de savoir s’il regrettera d’avoir fait capoter un deal deux fois. Il touche néanmoins 43000 euros pour sa peine.
Labassa en gagnant ce coup monstrueux remonte à 44M (29BB), Staes est à 30 (22BB). Il y a une nouvelle proposition de deal avant de lancer le heads-up, avec 70k, 66k et 15k laissés à la gagne, mais il est une refusé encore une fois pour prolonger le plaisir. Il est 2h du matin. Les niveaux vont désormais être de 20 minutes.
Labassa met la pression dès le premier coup et fait monter l’écart à 20M avec une relance préflop et un parpaing au flop 6-3-8. Il ne laisse pas Staes respirer pendant les coups suivants, shovant ou misant post-flop pour le faire jeter ses cartes. Staes flat une nouvelle fois du bouton, Labassa part all-in avec As-5 et Staes paye debout sur la table avec As-roi et repasse en tête 32BB contre 22BB. Tout est encore possible !
Staes attaque fort un coup avec une mise à 3,1M préflop, 3M au flop et 8M au turn sur un board Q-4-10-8 et Labassa finit par jeter après une longue hésitation, passant à la moitié du tapis de son adversaire.
Et c’est fini ! Sur le coup suivant, Staes checke quand Labassa complète du bouton. Le flop vient 6-4-7 rainbow. Labassa mise 1,6M. Staes met un long moment à tribet à 4,9M. Labassa prend presque autant de temps pour annoncer all-in et Staes snap-call. K-7 pour Labassa, et 8-5 et quinte max pour Staes. Il faut au Français deux runner-runner pour espérer faire full et s’en sortir mais l’As du turn met fin à tous ces espoirs.
Labassa sort avec 62K euros, Staes avec 90k. Félicitations à lui ! Et merci à Winamax pour ce magnifique événement à Bratislava qui a tenu toutes ses promesses !
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