En dehors du Main Event des WSOPE et de la Marseillaise entonnée pour la victoire de Barbara Martinez sur le Ladies Event, l’autre grosse actualité de la journée était la venue de Tony Parker au Majestic.
Invité par son sponsor BetClic, le joueur NBA est venu à Cannes afin de donner une conférence de presse mais également et surtout pour participer à son tout premier tournoi live sur le sol français.

Dès son arrivée un peu tardive, son avion ayant été retardé de 6h à Chicago, le meneur de l’équipe de France est accueilli par une meute de photographe tous bien décidés à prendre une image du français. Le crépitement de flashs va continuer jusqu’à la salle de conférence de presse à tel point que TP en est venu à se demander s’il s’agissait d’un photo-call de paparazzis ou d’une conférence de presse.

Une fois les photos terminées, la directrice Marketing a pris la parole afin de confirmer que malgré certaines rumeurs Tony Parker était bien l’ambassadeur Poker de BetClic, et qu’en gros il n’était pas là pour simplement faire de la figuration. Une fois ces précisions faites, elle a laissé le micro à Parker.

La star du Basket s’est tout d’abord excuser de son retard mais qu’il fallait se plaindre au près d’American Airlines. Mais en professionnel, il est venu direct à la conférence de presse en sautant directement la case douche, ironisant sur cet oubli en demandant à la salle s’il sentait mauvais devant la tête étonnée d’un journaliste.

Les questions ont pu alors commencer. Avouons le, elles n’ont pas été très nombreuses, la salle étant remplie majoritairement de caméraman ou de journalistes sportifs, n’y comprenant pas grand chose au poker. Une question sur sa présence à l’ASVEL cette saison a tout de même était évoqué. Parker a tout simplement répondu : «Pour l’instant je suis un joueur de l’ASVEL, le lockout n’ayant pas été soulevé pour le moment, et si jamais la saison devrait être annulée, je resterais à Villeurbanne et ferait tout pour gagner le titre de ProA.»

Sont ensuite venues les questions poker. La première standard. « Quelle est ton expérience poker ?» « Il s’agit de mon tout premier live en France mais j’ai déjà joué plusieurs tournois aux USA. En fait c’est mon frère qui m’a initié au Texas Hold’em il y a 10 ans quand il était à la fac. Il avait découvert ça avec les émissions d’ESPN. Et depuis je n’ai pas arrêté.
Depuis que je suis à San Antonio avec mes coéquipiers, on joue à chaque fois pendant les déplacements. On fait du cash game à 500$ la cave. Et selon la durée des trajets, on impose de rester à la table pendant 30 minutes minimum. Sinon on organise également un tournoi par mois avec Tim Duncan où on invite les plus grandes stars du poker et plusieurs joueurs de Basket».

Tony nous explique ensuite qu’il a reçu des cours particuliers avec Phil Hellmuth afin de faire progresser son niveau. «C’était un cadeau d’Eva pour mon anniversaire il y a 2 ans. Elle savait que j’étais fan de poker et du coup elle a invité Phil à l’une de mes parties. Depuis Phil est un ami, et il vient me voir jouer à chaque fois que j’affronte Golden State.»

Devant toutes ces exemples de jeu live, un confrère lui demande s’il joue aussi sur internet « Je suis plutôt un joueur de live. Je joue très peu online contrairement à mes frères. Sur internet je m’ennuie, je préfère le contact humain, voir avec qui je joue. C’est beaucoup plus agréable.»

Enfin sportif oblige, il lui a été demandé si pour lui le poker pouvait être comparé à un sport. Sa réponse fut sans détour: «Bien sur. Il y a énormément de similitudes entre les deux. Il faut être très fort mentalement et physiquement être capable de rester assis et concentré pendant des semaines comme durant les WSOP. On retrouve aussi un fort esprit de compétition. Il faut essayer de bluffer son adversaire et de rentrer dans la tête des joueurs. Et il y a aussi beaucoup de trash talking comme sur un terrain de basket. C’est un véritable sport.»
WSOPE de Cannes: Tony Parker au Majestic par poker52

Une fois les questions terminées, Tony a vite rejoint sa chambre pour se rafraichir rapidement avant de rejoindre la salle du Majestic où se tient le 5 000 euros shorthanded qu’il doit disputer.