La première fois que je suis allé à Londres date de 1989. On n’y avait fait l’aller-retour en 48h avec la classe de CM2. Entre deux visites de musées, je me souviens en avoir ramener un souvenir best-seller : le fameux pack à 1£ composé d’une gomme, d’un crayon et d’un double-décimètre, tous marqués de l’Union Jack. Une grande sortie éducative !
La fois suivante fut tout de même plus épanouissante : la fameuse semaine en 6ème dans une famille anglaise. Au collège, on est un peu plus libre qu’à l’école, mais encore malheureusement bien moins qu’au lycée. Les visites se sont donc encore limitées aux cathédrales et autres musées…
Etant donné qu’on faisait déjà le même type de sorties en France tout le reste de l’année, l’Angleterre ne me semblait alors finalement pas si différent de la France : les deux sont chiants ?!?
Depuis, le temps a passé, les cerveaux ont mûri, le monde a évolué et beaucoup de choses ont changé.
La preuve : International Square, Westfield, Stratford City, Olympic Park n’existait pas il y a encore deux ans ! Mais c’est pourtant bien là que je dois me rendre. Olympic Park, baby !!!
A deux heures d’Eurostar de Paris, je retrouve Quentin Lecomte et nous prenons trente minutes de taxi pour aller de St-Pancras Station à Westfield.
Imaginez La Défense en neuf, propre, plus beau, dans une bonne ambiance, sans parisiens, avec beaucoup plus de restaurants, plus de marques, plus d’activités… et des superlatifs à gogo.
En fait, il s’agit d’un gigantesque mall bâti pour les J.O dans lequel se sont forcément implantés plusieurs hôtels, et beaucoup plus étonnement : l’Aspers Casino, qui sera le théâtre de cet Unibet Open.
Cette belle première journée s’achèvera après une bonne pizzeria en compagnie de Quentin, Jean-Paul Pasqualini, Nicolas, Benjamin et Fabrice d’Unibet et des qualifiés Unibet.
L’Unibet Open étant l’un des mes circuits préférés et Londres m’ayant visiblement totalement séduit, le coverage devrait plutôt très bien se passer… surtout si la plupart des 20 joueurs français passent leur Day 1 !
Rendez-vous dès 13h (midi heure locale) pour suivre ce coverage de 4 jours.
Entre deux F5 sur les coverages de l’ACF, venez faire un tour ici !
Le heads-up aura finalement été assez rapide malgré un retour de suspens dans un match qu’on pensait à sens unique après le KO de Sofian dès le début de la finale.
Didier Logghe se sera bien battu mais s’incline au final avec Valet Sept contre la paire de Huit à l’issue d’un board : 6 7 K 2 4
Belle victoire pour Sofian, qui empoche un chèque de 35230€, tandis que Didier repart avec un gain de 23350€.
Place désormais au champagne et à la photo officielle pour célébrer le vainqueur du BPT Toulouse 2018.
Assis devant une tonne, Sofian remporte le trophée du BPT Toulouse 2018, en costaud !
Niveau 33 – 150k/300k ante 25k – 2 joueurs – Moyenne : 10425k
Le heads-up commence très fort par un double-up de Sofian, qui arrive à doubler avec As Six contre les Dames, une nouvelle fois, chez Didier. Le 6 au flop puis l’As turn et Didier doit se délester de 9025k, le montant du tapis adverse. Pour la plus grande joie du clan de Sofian, resté en nombre malgré l’heure tardive.
Puis Didier relance la machine et enchaîne deux double ups de suite pour revenir à niveau !
Ce heads-up commence très fort, en mode montagne russe.
Le champagne va réchauffer si les deux finalistes ne se décident pas !
Niveau 33 – 150k/300k ante 25k – 3 joueurs – Moyenne 6950k
Enorme coup entre Didier Logghe et Ludovic Soleau, le premier allant sortir le second en deux coups de suite.
Le coup principal, celui qui déstacke Soleau et le laisse avec une toute petite blind, se déroule d’une façon bien étrange. Fatigue ou méconnaissance des règles, Didier de petite blind, annonce « relance » en poussant la mise initiale qu’avait posé Ludovic au bouton, soit un min-raise. Sofian en BB s’échappe du coup et après intervention rapide et efficace du floor, on n’autorise à Didier qu’une min relance, ce que s’empresse de compléter Ludovic.
Flop QJ4. All-in de Ludovic et insta call de Logghe, avec QQ pour brelan max floppé. Ludovic retourne les As, meurtris, et rien ne vient l’aider. Après avoir payé les 4420k du tapis adverse, il ne lui reste que 450k, soit à peine une BB, qu’il perdra le coup suivant contre le même adversaire.
Ludovic Soleau sort donc à la troisième place, pour un joli gain de 15720€ !