Jérôme Zilli (photo de Une) vit le début d’une belle histoire, lui qui s’est qualifié au Main Event par le biais d’un satellite terminé quelques instants avant le coup d’envoi du tournoi. Ni une, ni deux, Jérôme s’est lancé dans cette seconde aventure nocturne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se déroule plutôt bien : au moins 120 000 jetons à mon dernier passage, soit deux fois et demi le tapis de départ.
« J’ai fait un runner runner quinte, puis un brelan contre brelan avec le meilleur kicker. Et j’ai enfin beaucoup volé », me résume le Corse, qui a quitté les montagnes de l’Ile de Beauté pour rejoindre celles de la Suisse. Et des montagnes, monsieur semble visiblement savoir en monter au poker. « Il n’y a pas trop de clubs ou d’associations en Suisse, mais beaucoup de parties privées où ça mise beaucoup », m’a-t-il dressé comme constat. L’occasion de venir tâter du jeton tout proche de la frontière, ici à Blotzheim.
Salvatore Pidala pointe quant à lui à 180 000, le plaçant parmi les chipleaders actuels du tournoi.
Bon départ également pour Suat Adjini, enregistré avec un stack de 120 000.
L’étape de Blotzheim va-t-elle sourire à Brian Benhamou ? Ça en à tout l’air, pour l’instant. L’ancien Team Pro PMU n’a pas chômé au cours des cinq premiers niveaux de la journée, et tutoie les 160 000 jetons : « J’ai fait un carré de six contre mon voisin de gauche, dont le tirage flush draw est rentré à la river. Et j’ai remporté un gros pot 5-bet préflop, dans lequel je possède les Dames, contre AK. Le board vient AKxTQ ». Et mercéééé, comme on dit.
Il reste 112 joueurs (sur 132 inscriptions) Level 6 / Blindes : 300 – 600, ante 75 Moyenne : 58 900
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…