Souvent discret, mais souvent efficace : ainsi pourrait-on qualifier Dominique Terzian, l’un des joueurs français parmi les plus réguliers du circuit live. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, allez donc jeter un œil sur sa fiche Hendon Mob à rallonge : 175 lignes à son actif, représentant ainsi 175 places payées en tournoi, rien que ça. Si certains enregistrent un nombre limité de performances pour des gains significatifs, le sudiste empreinte quant à lui le chemin inverse : une multitude de places payées pour des gains mineurs, faisant ainsi grimper à 605 000 dollars ses gains totaux.
Ses trois plus grandes performances oscillent entre 20 000 et 25 000 dollars, réalisées au cours des années 2016 et 2017 : une 8e place à l’Eureka High Roller de l’EPT Prague, une 4e place à la Monaco Poker Cup de l’EPT Monte Carlo et une 7e place sur le Main Event des WSOP Circuit Cannes. Preuve même que sa soif de victoire ne s’estompe pas avec le temps. A cela s’ajoute huit autres ITM d’une valeur significative : entre 10 000 et 15 000 dollars, sans oublier sa multitude de min-cash réalisée au cours de sa carrière ayant débuté en mars 2011.
Vous dire que Dominique est susceptible d’atteindre les places payées sur ce tournoi ne vous étonnera donc pas. Il faudra en revanche faire fructifier le stack de 50 000 jetons placé devant lui.
Notons la présence d’Eliot Hirn, runner-up du BPT Ribeauvillé 2018.
Il reste 92 joueurs (sur 138 inscriptions) Level 9 / Blindes : 600 – 1200, ante 100 Moyenne : 78 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…