Je vous dressais une liste de la première vingtaine de joueurs éliminés du Jour 2 dans le post précédent. Mai ses bustos, comme sur chaque tournoi, ont forcément fait le bonheur de leurs camarades de table. Et oui, c’est le principe du poker : quand certains prennent le chemin de la sortie, d’autres s’enrichissent et montent de jolies pilasses de jetons devant eux, soit pour consolider leur tapis déjà confortable, soit pour sortir de la zone rouge. En voici justement quelques uns.
Très bon départ pour l’ancien footballeur professionnel Camel Meriem : from 64 000 to 200 000. « J’ai pas mal grindé pour en arriver là. J’ai aussi pris 50 000 à un joueur. Je relance avec AK, il défend de BB. Et me check raise tapis mon c-bet sur le flop K97. Je paye et il a K5 », m’a-t-il confié.
Christophe Vincent a lui aussi plus que doublé son tapis de départ, 120 000, et tutoie désormais les 260 000 jetons.
Le sympathique David Schable mène plutôt bien sa barque, et se montre assez actif à sa table. « J’ai 3-bet deux fois le mec à ma droite. La troisième fois j’avais les As, il avait AK ». Pas d’accident, et le voilà en place avec 260 000 jetons.
Je ne connais pas l’identité de ce monsieur, et le logiciel me le permettant est encore en cours de maintenance. Le fait est que notre intéressé se met bien avec 260 000 jetons. Je l’ai notamment vu éliminé Jordan Schneck : QQ > 99.
Le sérial perfeur des événements français, Julien Kron, poursuit son ascension : de 202 000, mister Kron a grimpé jusqu’à 360 000 pour le placer parmi les chipleaders.
Ils ont pris le chemin de la sortie : Christophe Ammann, Baptiste Razafimino, Vincent Caccin, Gabriel Odiet, Teresio Ciancanelli, Alfio Rotella, Jordan Schneck, Grégory Martin, Cédric Pouey.
Il reste 119 joueurs (sur 300 inscriptions) Level 13 / Blindes : 1500 – 3000, ante 400 Moyenne : 126 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…