Ces messieurs ne sont pas venus à Blotzheim pour enfiler des perles : en plus d’être encore en course dans le Main Event, Pierre-Antoine Quignard et Antonio Carrera (photo de Une) ont littéralement chatté des bonus financiers et matériels en marge de la compétition. Le premier s’est offert une petite quinte flush royale (la troisième de la journée) pour s’emparer d’une partie du jackpot prévu à cet effet.
Mon sens du timing (et oui, ça m’arrive) m’a permis d’assister en direct à ce petit exploit : je ne suis malheureusement arrivé qu’à la turn, sur un boad A84T avec trois carreaux, sur laquelle l’adversaire du Français, Olivier Ponthieux, a tout poussé après une mise de Quignard. Snap call de PA, nutsé avec KQ de carreau, contre le A8 adverse. La river apporte un J de carreau, lui offrant la meilleure combinaison de notre jeu préféré. Pierre Antoine Quignard chatouille désormais les 260 000 jetons.
Je vous l’expliquais plus tôt dans la journée : dans chaque casino Barrière de France, une Jeep Renegade a été offerte par le biais d’un tirage au sort, le samedi 13 octobre à 22 heures. Celle de Blotzheim a été attribuée à Antonio Carrera, un « reg fish italien en cash game » (ce n’est pas moi qui le dit), m’a soufflé un floor surnommé « Boblecultard » …
Le nom d’Antonio a d’abord été choisi totalement hasard par un membre du casino, aux côtés de cinq autres personnes qui allaient eux aussi participer à une finale. Finale durant laquelle un jeu avec des dés a été lancé. Monsieur l’a chatté, monsieur l’a gagné. Ou comment repartir avec une Jeep Renegade dans le plus grand des calmes.
Ils ont pris le chemin de la sortie : Stéphane Giancola, Cédric Moerlen, Julian Hernandez, Eric Vuissoz, Martial Blangenwitsch, Richard Dromzee, Angelo Aviles, Ange Besnaidou, Johan Gabellini.
Il reste 108 joueurs (sur 300 entrées) Level 13 / Blindes : 1500 – 3000, ante 400 Moyenne : 142 900
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…