L’Equipe de France a ramené la coupe à la maison, pour citer le refrain de Vegedream en référence à la victoire des Bleus lors du Mondial 2018. Alexandre De Zutter pourrait quant à lui ramener la League Barrière chez lui, à Chavanges, à proximité de Troyes. Car le Français, rencontré au fil des événements du circuit BPT, trône actuellement sur la première place de cette compétition certes annexe, mais susceptible d’en enrichir certains.
Selon un système de points bien défini – nombre de tournois disputés, re-entries, places payées, victoires -, les réguliers du circuit, tant en termes de performances que de participations, engrangent des points et se classent parmi un top établi par les équipes de Barrière. A l’issue de chaque saison, des sommes d’argent significatives reviennent aux plus hauts scores.
Le classement de la League Barrière
En sachant que l’escale blotzheimoise est l’avant-dernière de l’année, avant la finale à Deauville du 1 au 4 novembre, nos valeureux combattants se retrouvent ici dans la dernière ligne droite de la League. De Zutter dispose d’une avance confortable, notamment grâce à sa victoire au Masters du BPT Bordeaux, sa place de runner-up sur le même tournoi à Ribeauvillé et sa neuvième place lors du Main Event BPT Lille, en septembre. Un nouveau deep-run pourrait assurer son triomphe, lui qui possède actuellement 70 000 jetons devant lui.
Il reste 107 joueurs (sur 144 inscriptions) Level 7 / Blindes : 400 – 800, ante 100 Moyenne : 67 300
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…