Une première dans l’histoire de Barrière : jamais un BPT n’avait posé ses valises au Cap d’Agde, station balnéaire embrassant la mer Méditerranée, prise d’assaut par les touristes estivaux en quête de liberté vestimentaire. Comprenez : le naturisme est ici de mise, comme vous le savez déjà, généralement sur les plages et ses alentours. En revanche, il n’est aucunement question de taper le carton à poil.  Un Américain téméraire s’est laissé tenter à exhiber ses attributs à l’occasion du Main Event WSOP 2019, pour un résultat peu reluisant. Le poker possède ses propres règles strictes, dont l’exhibitionnisme n’en fait clairement pas partie.

Coucou, tu veux voir le programme ?

Mais ne nous épanchons pas sur cette pratique pour le moins commune dans cette contrée : nous tomberions rapidement dans la lourdeur et le cliché. Tâchons de focaliser notre attention sur cette cinquième escale du circuit Barrière, passé par Bordeaux, Ribeauvillé, Toulouse et Lille au cours des derniers mois. Avant un feu d’artifice final dans la traditionnelle ville de Deauville, début novembre. Au départ, votre serviteur disposait d’un plan excitant destiné à vous faire découvrir un port de plaisance tout mignon, une grande roue impressionnante et le Quai Di Dominico inondé de ses bars et restaurants à la vue imprenable.

Faites votre programme, rien ne va plus !

Armé de mon appareil de photo Nikon, je me suis attelé à immortaliser cette série de spots susmentionnée, imaginant ce post d’introduction rempli de paysages sudistes variés. Mais ça, c’était avant que je supprime plusieurs fichiers de ma carte SD : de manière totalement illogique, et sans que je comprenne pourquoi, les clichés captés une heure plus tôt se sont gentiment glissés dans les fichiers transférés vers ma poubelle. Oups, petite boulette. Pas de panique, ma corbeille devrait probablement les stocker. Encore une fois, incompréhension totale : rien, mais alors rien, n’apparaît dedans.

Pourquoi changer une équipe qui gagne ?

C’est donc à poil – sans mauvais jeu de mots – que je me rendis dans la salle des fêtes du Palais des Congrès jouxtant le casino Barrière de Cap d’Agde. Car oui, le tournoi se dispute non pas dans une salle, mais dans deux poker room différentes. Joie. Heureusement pour nous, la faible affluence du Jour 1A regroupe l’ensemble des participants dans une seule et unique pièce. Mais ça, on y reviendra plus tard. A savoir maintenant à quelle sauce allons être mangés lors de cette première journée introductive ? Une sauce sans WiFi en premier lieu : vive le le 21e siècle et le partage de connexion, c’est moi qui vous le dis.

La structure, quant à elle, n’a logiquement pas changé d’un iota. Et c’est bien pour ça que les passionnés de poker apprécient tant le BPT : une profondeur de jeu intéressante avec 50 000 jetons de départ en échange d’un droit d’entrée de 570 €, des niveaux de blindes de 40 minutes, un re-entry par personne autorisé sur l’ensemble de l’événement et des enregistrements tardifs ouverts jusqu’au coup d’envoi du Jour 2. Après un repas ma foi fort sympathique au restaurant du casino, nous voilà dans le vif du sujet pour suivre les tribulations de ce Jour 1A. On revient tout de suite avec les premières ganaches de cet event.

Dix niveaux et un gong final sonné aux alentours de 2h30 du matin.