Le Barrière Poker Tour à la particularité de proposer sa propre League à l’issue de laquelle les meilleurs classés remportent des sommes d’argent non négligeables. Mais s’adjuger des tournois ne constitue pas pour autant le moyen principal pour se hisser dans les hauteurs du classement. Le groupe casinotier tient avant tout à récompenser les joueurs les plus réguliers du circuit, dont les inscriptions et les re-entries ne se comptent plus sur les doigts de nos mains. Atteindre les places payées et une table finale reste bien évidemment des alternatives fiables pour grappiller quelques précieux points qui pourraient faire la différence sur la dernière ligne droite. A l’heure d’écrire ces lignes, le top 10 de cette League n’a pas hésité à faire le déplacement, ou du moins sept d’entre eux. Tenez-moi la main, ou pas, et laissez-vous guider.
Alain Fleurent domine actuellement le classement avec 120 points, glanés grâce à sa 3e et 7e place sur les Masters de Ribeauvillé et Toulouse, respectivement, et sa 42e place au Main Event de Lille. L’intéressé est talonné de très près par…
Arnaud Peyroles, déjà vainqueur de cette même League en 2016. Avec 115 points, le Parisien se trouve à un cheveu de la première place.
En embuscade, Daniel Pauly est l’un des outsiders à surveiller, lui qui a atteint deux tables finales BPT en cette année 2019 : l’une sur le Main Event de Bordeaux (5e), l’autre sur le Masters de Ribeauvillé (runner-up).
L’une des plus fidèles parmi les fidèles, en la personne de Marjolaine Loustau, se trouve à égalité parfaite avec Daniel Pauly. A sa gauche, Jean-Pierre Didier se classe à la 9e place.
Jean-Claude Loustau n’a pas raté un seul événement Barrière cette année. Une régularité qui lui vaut une sixième place non définitive, ex aequo avec…
Dominik Gasser, sans qui un BPT ne serait pas véritablement un BPT.
Nicolas Merceron ferme la marche (10e) avec 78 points.
Plus globalement, à peine cent entrées ont été comptabilisés sur ce Jour 1A alors que l’événement bat son plein au beau milieu du niveau six. En temps normal, les Barrière Poker Tour enregistrent leur plus forte affluence à l’occasion de la toute première journée introductive. A voir si cette étape agathoise dérogera à la règle et nous fera mentir. Dans le cas contraire, le nombre d’entrées global ne devrait pas atteindre les sommets.
Tableau de bord
Il reste 82 joueurs (sur 95 entrées)
Level 6 / Blindes : 300 – 600, BB Ante de 600
Moyenne : 57 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…