« Je viendrai à l’étape de Cap d’Agde, car mes parents habitent là-bas, du coup j’irai les voir aussi » : cette déclaration signée Sony Franco quelques minutes après sa victoire au BPT Bordeaux 2019, en février dernier, n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd à l’époque. Aujourd’hui, le petit prince de Marrakech a joint le geste à la parole pour se lancer dans la bataille : « Je suis parti de Casablanca pour venir directement ici », m’indiquait-il tout à l’heure. Après son triomphe lors de l’étape bordelaise, le capitaine Franco aurait pu se chauffer pour disputer la League Barrière. Mais non : le jeune papa préfère organiser son programme poker selon ses préférences et son emploi du temps, ce qui est, en somme, tout a fait compréhensible. Petit point sur son tapis : 43 000.
L’enfant du jeu, alias Dominique Terzian (ou alors plutôt le contraire) a bien évidemment pointé le bout de son nez pour ce BPT. L’homme aux 42 000 lignes Hendon Mob pointait à 64 000 jetons au cours du niveau précédent.
Dans le post précédent, je vous évoquais le cas d’Olivier Decamps : oubliez-le ! Olive fait partie des quelques éliminés de ce Jour 1A, la faute à un important pot concédé contre l’un de ses adversaires de table. Ses potes Rémi Castaignon et David Susigan nous résument l’action à travers quelques textos reçus sur leur portable : « En gros, il a squeeze préflop avec , et a c-bet sur un flop . Puis check sur le turn , et overbet sur la river . Et là le mec check-raise tapis avec les Dames ». Crippled après avoir rendu sa main au croupier en guise de fold, Decamps a ensuite resteal à tapis ses dernières blindes avec une paire de sept, largement dominée par une paire d’As adverse.
Tableau de bord
Il reste 66 joueurs (sur 99 entrées)
Level 9 / Blindes : 600 – 1 200, BB Ante de 1 200
Tapis moyen : 75 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…