Certes, l’affluence du Jour 1A du BPT Cap d’Agde n’atteint pas les sommets. Certes, l’affluence globale de l’étape ne devrait pas exploser tous les records. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que quelques caïds du poker tricolore figurent parmi les participants du jour. Du champion BPT au vainqueur WiPT en passant par un détenteur d’un trophée EPT, la qualité reste au rendez-vous. Pour le plus grand bonheur des observateurs extérieurs, nous les premiers. Est-il encore nécessaire de vous présenter Rémi Castaignon (photo de une) ? Oui ? Non ? Allez, on se le refait pour le plaisir.
Sacré à l’European Poker Tour Deauville 2012, le sudiste a amassé la mastodonte somme de 770 000 € à l’époque, devant un field de 782 joueurs. Une époque où votre serviteur commençait tout juste à avoir quelques poils sur le torse. Depuis, Rémi a accumulé les résultats sur le circuit live : 1,8 million de dollars in da pocket. Et quel plaisir de voir ce joueur, dont les participations à des événements middle buy in se font régulières, encore animer par la flamme du poker. A mon dernier passage, l’intéressé pointait à 43 000 jetons.
Olivier Decamps (photo ci-dessous) est lui aussi un habitué des gros fields : come back en 2015, à l’occasion du Winamax Poker Tour. Le Toulousain s’était illustré à l’occasion du Main Event (1 306 entrées) pour un gain substantiel de 91 500 €, son meilleur résultat à ce jour. Croyez-moi : ce n’est pas une affluence de cent entrées à tout péter qui lui fera peur. Avec 46 000 jetons il y a une demi-heure, Olivier possède grosso modo le capital de départ.
Et que dire de ce bon vieux Abdelhamid El Khayati, qui parcourt la France de long en large pour disputer les événements oscillant entre 200 et 1000 €. C’est simple : à chaque déplacement effectué, sa ganache apparaît un moment ou un autre dans l’objectif de mon appareil photo. Le vainqueur du BPT Bordeaux 2018 se démarque avant tout par sa gentillesse et son talent autour d’une table, en témoigne sa place de runner-up lors du WPTDS Deauville 2018. Son stack de 75 000 le met actuellement dans de bonnes dispositions pour poursuivre son aventure.
Tableau de bord
Il reste 73 joueurs (sur 99 entrées)
Level 8 / Blindes : 500 – 1 000, BB Ante de 1 000
Moyenne : 68 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…