Vous connaissez maintenant la chanson : les journées introductives, qui plus est les premiers niveaux, ne sont généralement pas les plus palpitants. Quoi que, une petite story funky comme on aime contée par un certain Nasrodin Pirmamod vous attend ci-dessous. Le fait est que notre premier tour de tables a été l’occasion de croiser des visages connus de nos services : des habitués du circuit aux réguliers français en passant par des joueurs parisiens et anciens habitués de feu l’ACF, c’est un field alléchant auquel nous avons affaire à l’occasion de ce Jour 1A.
Sébastien Ta, vainqueur du Main Event WPTN Bruxelles 2016.
Eeeet ouais, c’est ça de late reg les gars : une table super shorthanded à trois joueurs, composée de Jérémy Eschen (runner-up à Blotzheim), Brian Benhamou et Fabrice Polito, le père de Laurent Polito.
Laurent Azoulay, producteur et animateur d’émissions musicales à la radio. Et accessoirement passionné de poker.
Pas une fois, mais pas une fois Jean-Claude Loustau n’a raté d’étape BPT depuis mes débuts sur le circuit.
L’ancien régulier de l’ACF, Nasrodin Pirmamod. Mais wait, déjà 100 000 en stack. « On a échangé nos places avec mon voisin de droite, sans faire exprès. Enfin, c’est lui qui s’est trompé en prenant la mienne, je suis arrivé juste après lui. Et je lui ai tout pris« , me raconte-t-il. Le destin Nasrodin, le destin…
Une belle moustache des familles. Good luck à elle !
Arrêtez tout : l’homme en tête de la League BPT, en la personne d’Alexandre De Zutter, a fait son entrée.
Habituée du circuit BPT, Aleftina Joulega n’allait pour rien au monde rater cette étape finale.
Il reste 168 joueurs (sur 174 inscriptions) Level 2 / Blindes : 150 – 300 Moyenne : 51 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…