Comme attendu, le coup d’envoi du Jour 2 a débuté sur les chapeaux de roues. En trente minutes de jeu, une quarantaine de participants a rendu les armes, soit plus d’une élimination par minute. Rendez-vous compte. Si la partie s’est prématurément stoppée pour certains, pour d’autres, la vie semble belle et douce. Allez donc demander à Jean-Jacques Zeitoun, dont le stack de 200 000 a bondi vers les hauteurs du classement : 350 000 à mon dernier passage. Comment ? Pourquoi ? Par quels maléfices ? Pour vous, amis lecteurs, je suis parti enquêter.
Le papa Zeitoun a tout d’abord bénéficie d’un set over set : brelan de dix versus brelan de cinq, pour faire gonfler son capital comme il se doit. L’ancien régulier de l’ACF a ensuite touché un autre brelan. Problème : son adversaire détenait une quinte. Pas de problème : une doublette sur la river a transformé sa main en full house. Et puisque jamais deux sans trois, l’homme aux 669 000 dollars de gains en live s’est occupé d’un short stack avec As-9, suffisant face au Roi-Valet adverse. Easy game.
Bip bip, ouaaaais : Grégoire Ceran-Maillard, après un Jour 1C catastrophique en terme de cartes, se donne de l’air. « Triple up ! 44>99>AK ! 62k ! », nous envoie l’intéressé sur Messenger. Et oui monsieur !
▪ Le parcours de Sacha « PyroSC » Cohen se s’est pas prolongé plus longtemps que ça : le commentateur de parties eSports a découvert les Rois, a tout poussé, et s’est retrouvé face aux Flèches d’un adversaire. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Bustos : Alexis Ibarolla, Giorgio Parisi, Olivier Harcsa, Adriano Torregrossa, Damien Bette, Sacha Cohen, Anthony Blaineau, Lyian Bourguigon, Same Soltani, Neil Siguerdidjane, Tony Baron, Florian Guimond
Tableau de bord
Il reste 350 joueurs (sur 822 entrées)
Level 11 / Blindes : 1 000 – 2 000, BB Ante de 2 000
Tapis moyen : 118 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…