Le début d’une nouvelle aventure. Si les journées introductives ne constituaient que le prélude de l’événement, le Jour 2, au cours duquel l’ensemble des survivants des Day 1A, 1B et 1C se réunissent, marque une nouvelle étape cruciale de ce rendez-vous deauvillais devenu incontournable : plus aucun filet de sécurité ne peut sauver nos protagonistes du jour. L’option re-entry n’est en effet plus d’actualité. Autrement dit, une sortie se veut désormais définitive.
Petit point sur les chiffres officiels communiqués par l’organisation : avec 822 entrées, en tout et pour tout, le BPT Deauville 2019 détrône l’édition 2018 et explose le record de l’an passé (722 inscriptions). Qui a dit que le poker live était mort en France ? Conséquence de cette affluence pour le moins gargantuesque : les directeurs de tournoi ajoutent trois niveaux de 45 minutes au programme de la journée, soit dix levels au total, pour un gong final sonné aux alentours de 3h30 du matin. Les places payées pourraient même être atteintes cette nuit, d’après les dires de Jooles.
Trêve de bavardages, je me vais de ce pas choper les premières infos.
Tableau de bord
Il reste 392 joueurs (sur 822 entrées)
Level 11 / Blindes : 1 000 – 2 000, BB ante de 2 000
Tapis moyen : 104 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…