Il n’est pas rare de voir des joueurs de poker armés de leur tablette ou téléphone portable en train de grinder des tournois online, en simultané de leur partie en live. L’occasion pour eux de passer le temps, ou de prendre une tonne en parallèle sur les tables virtuelles. Et c’est exactement ce qu’est en train de réaliser Pierre Merlin, ancien Team Pro PMU, que l’on ne vous présente plus.
Le runner-up du BPT Deauville 2017 (face à Vladimir Velasquez) se trouve dans le plus grand des calmes parmi les chipleaders d’une table finale d’un tournoi PokerStars, le 250 $ Bounty Progressif. Oui oui, pendant que certains tentent de monter des jetons pour se qualifier au Jour 2 du BPT Deauville 2018, d’autres sont sur le point de faire péter la banque et les 12 000 balles à la clé. « Mais en fait il y a plus, avec les Bounty. On doit être autour de 20 000 ».
C’est donc en toute décontraction que le champion du Winamax Poker Tour 2014 grind depuis 21 heures du soir, après avoir débuté le tournoi hier dans la journée. On lui souhaite donc un double good luck.
On souhaite également la bienvenue à notre Gillou national, qui vogue autour des 80 000 jetons.
Et pendant ce temps-là, Alexandre Amiel monte des tonnes : 250 000 à mon dernier passage. Mon petit doigt me dit que le producteur TV pourrait côtoyer les cimes du classement d’ici la fin de la journée. A suivre.
Il reste 258 joueurs joueurs (sur 369 inscriptions) Level 7 / Blindes : 600 – 1200, ante 100 Moyenne : 71 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…