Doublement millionnaire, s’ils vous plaît. Car Michel Leibgorin, au fil de ses sorties lives depuis les années 1995 (oui oui, regardez par vous-même), a accumulé 1,2 million de dollars de gains. Mieux (ou pas), le serial perfeur a pris les commandes du Main Event grâce à un splendide capital d’1,1 million de jetons. Solide. Mon confrère Mama de Pokernews me donne quelques précisions au sujet de cette fulgurante ascension : « Il a joué un pot de 600 000 préflop avec les Rois contre les Valets ». Tout simplement. Michel cherche encore sa première place payée sur un Barrière Poker Tour. A lui de saisir cette magnifique opportunité sur cette étape deauvillaise.
EDIT : on me souffle dans l’oreillette que l’innarêtable Michel tutoie désormais… les deux millions de jetons ! Au détriment de Ludovic Sultan, dont la paire de quatre, de petite blinde, n’a pas tenu face au As-Dame de Leibgorin, situé de grosse blinde. Le full house trouvé par ce dernier lui permet de récupérer 100 000 jetons. « Et il gagne tous les coups », me précise une fois de plus Mama
Curieuse conversation que je viens d’avoir avec Frédéric Bois (photo ci-dessus). Muni d’un délicieux stack de 800 000, le plaçant, pour sûr, dans les hauteurs du classement, Frédéric me conte ses tribulations pokeristiques pour le moins tendues aux côtés de son nouveau voisin de table, un certain Alexis Renard. Dans des explications quelques peu décousues, Bois m’indique avoir chopé quelques jetons du côté de chez Alexis grâce une top paire trouvée au turn, suffisante pour payer une mise river, ainsi qu’un call hauteur As après un check collégial sur le flop et le turn. Non sans lui avoir lâché 100 000 dans un autre pot.
Et là, Renard se lève, et me précise que son acolyte raconte un peu n’importe quoi. Le ton monte, les deux hommes s’échauffent et les langues se délient. « Nan mais j’aime pas quand tu mets ta main sur mon épaule comme ça là », lâche Alexis. « Mais c’était pour détendre l’atmosphère, je te sens électrique », lui répond Frédéric. « Et puis tu es désagréable à table », enchaîne-t-il en contre-attaque. Attention, les punchlines sont de sortie. Bref, le binôme finit par se calmer, et même se serrer les mains avec un petit « sans rancune » histoire d’enterrer la hache de guerre.
Franck Kalfon, Jean-Pierre Didier, Olivier Brunet, Frédéric Ronsse, Magid Zeggai, William Offer, Olivier Chantelot, Philippe Cabanes, Mathieu Jasserand, Samy Ouellani, Elie Benichou, Nasrodin Pirmamod, Nicolas Gallot.
Tableau de bord
Il reste 140 joueurs (sur 822 entrées)
Level 17 / Blindes : 4 000 – 8 000, BB Ante de 8 000
Tapis moyen : 293 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…