3h du matin ici à Deauville. Je ne me fais pas d’illusions : rares sont les personnes à bourriner leur touche F5 pour dévorer les prochaines lignes de ce coverage. Je vous connais : l’appel du dodo – ou de la soirée – a été plus fort que vous. Je vous imagine donc au réveil en ce samedi 9 novembre prêt à lire ce résumé de Jour 1A. Prenez votre café ou votre jus d’orange, qu’importe, votre pain au chocolat (au chiotte la chocolatine) ou votre croissant, qu’importe, votre bol de céréales ou votre tartine de confiture (au chiotte le nutella), qu’importe.
Que retenir de cette première journée introductive ? L’affluence, en premier lieu. 208 inscriptions ont été recensées aujourd’hui : un chiffre inférieur à celui de l’an passé (218). Mais ne vous inquiétez pas. La journée de demain, enfin celle d’aujourd’hui, c’est vous qui voyez, s’annonce mas-to-donte. « Et vu que l’on n’enchaîne pas Jour 1B et Jour 2 dans la même journée, beaucoup viendront jouer demain », me glisse judicieusement Jooles. Au bout du compte, seuls 84 d’entre eux franchissent l’étape suivante, celle du Jour 2.
Alexis Renard sur ce Jour 1A
Je vous en parlais dans le post précédent : Alexis Renard n’a pas lâché, mais alors absolument pas, son statut de chipleader au cours des trois derniers niveaux de la journée – dix de 40 minutes ont été joués entre 19 heures et 2h20 du matin. « Je suis arrivé il y a 30 minutes, et il a dû gagner huit flip ! », me lâche son voisin de table Grégoire Fichter (89 000). Bon, ok, peut-être pas autant, mais l’ami Renard a run good like jesus pour empaqueter un total de 532 000 jetons. Pour en savoir un peu plus, rendez-vous sur ce post.
J’ai tout de même vu Alexis bust un short stack lors des dernières mains avec une paire de huit contre Roi-Valet. « Ah, et j’ai fait un carré aussi : J’ai As-5 sur le flop 9-5-3. Je bet, on me fait tapis, je call. Turn, 5. River, 5 ». Mais que demande le peuple. Bref, vous l’aurez compris : le Rouennais habitué des tournois lives a glissé un petit pot-de-vin à madame le variance en début de soirée, histoire d’enchaîner les coups à tapis gagnants.
Regardez-moi cette belle brochette : Nicolas Merceron (167 500), Gilles Huet (191 000) et Tony Veille (45 000) ont tous les trois validé leur ticket de qualification.
Du grind online aux vibrations du live, il n’y a parfois qu’un pas : Florian Guimond, auteur d’une journée lucrative avec 127 500 jetons.
Si Jacques Guenni n’a su confirmer son bon début de jour, son frère Mikael a parfaitement tiré son épingle du jeu : 249 000 au compteur.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…