Quatre hommes en particulier se démarquent des autres après un peu plus de deux niveaux de jeu sur le Main Event. Quatre hommes ayant activé le mode bulldozer, histoire de montrer quel est le patron de chaque table. Quatre hommes parmi les chipleaders actuels de l’événement, que voici : El Mostafa Ederoua, qui multiplie les tours de 25 000 jetons ; Mikael Guenni, auteur d’un excellent départ et bourreau de Olivier Dahan ; Kamel Atoui, dont l’activité ne cesse de monter en puissance ou encore Loic Dobrigna, qui enchaîne les éliminations.
Mikael Guenni a le sourire. Et il peut ! La cadet de la fratrie pointe à 2,3 millions aux dernières nouvelles, notamment grâce à un coin flip (AQ > TT, quinte trouvée sur la river) remporté contre Olivier Dahan.
Après Suat Uyanik, Loic Dobrigna s’est occupé de récupérer les jetons de Mohamed Mamouni, le chipleader du Jour 1B. Du bouton, le premier open, de BB, le second shoove 400 000 environ (14 BB) : c’est payé, AQ chez Loic, QT chez Mohamed, qui ne trouve aucune aide sur le board. Dobrigna poursuit son sans faute et tutoie les 1,5 million de jetons. Soit le triple de son tapis au départ du Jour 2.
Kamel Atoui est chaud d’action : j’ai notamment vu le régulier français relancer la mise de Vincent Lahalle sur le turn K248 avec un tirage flush draw, avant de balancer un énorme parpaing de 500 000 sur une brique à la river. Vincent hésite très longtemps et se contraint à jeter sa main, pour découvrir un K chez son adversaire. Kamel Atoui : 2,6 millions de jetons.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…