17 heures ici à Deauville, et le Jour 1C de ce Main Event entre dans sa dernière ligne droite : à peine trois petits niveaux de 20 minutes sont encore à disputer, avant d’attaquer la suite des aventures, le Jour 2, prévu à 19 heures. Je peux dores et déjà vous confirmer que le BPT Deauville 2018 explose tous les records : celui de 2014 (558 entrées), mais surtout celui d’Enghien-les-Bains 2014 qui détenait jusque-là la palme de la meilleure étape BPT en termes d’affluence (702). A l’heure actuelle, pas moins de 706 entrées ont été enregistrées par les organisateurs. Nous reviendrons en détail sur l’ensemble de ces chiffres dans un post dédié. Ci-dessous, en vrac : des gros tapis, un champion EPT et un homme plein de cœur.
Un petit génie semble sortir non pas de la lampe de Jean-Claude Bouchara, mais de sa bouche. L’a-t-il aidé à monter plus de 120 000 jetons ? Peut-être, peut-être pas.
Le champion EPT Deauville 2011, en la personne de Lucien Cohen, muni de 120 000 jetons.
Neil Siguerdidjane frôle le stack de 100 000 jetons. D’une pierre deux coups, le finaliste du Winamax Poker Tour 2014 a éliminé deux de ses camarades de table : KK > 22 > 77. Un deux au flop a renversé la vapeur, mais un roi sur la river l’a miraculeusement sauvé.
« Ca fait très longtemps que je n’ai pas joué en live », me confie le sympathique Nicolas Lecoeur, désormais papa de trois enfants. Devenir père de famille, ça change la vie, c’est sûr.
Il reste 84 joueurs (sur 108 inscriptions) Level 8 / Blindes : 800 – 1600, ante 200 Moyenne : 65 100
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…