Une route encore longue et sinueuse : voilà ce qui attend les 156 joueurs actuellement en course sur ce Jour 1B, dont les cinq premiers niveaux font désormais partie du passé. Un premier acte pour le moins calme, seulement marqué par une toute petite dizaine d’éliminations. Pas de secret entre nous : c’est bien au cours des trois derniers levels que l’action s’emballe, la faute – ou grâce, c’est selon – à une structure certes profonde, mais suffisante pour rattraper les short stack. Tout ce qu’il y a de plus classique d’un tournoi de poker, me direz-vous. Il est donc encore temps de vous partager les ganaches familières de cette seconde journée introductive.
Un habitué des BPT en vue : Laurent Cruchon.
Seconde bullet pour le vainqueur du BPT Blotzheim 2017, Dominik Gasser.
Après un passage du côté des WSOP cet été, pour un bilan « even », m’a-t-il confié, Gaëtan Balleur s’octroie une escapade lilloise à l’occasion de ce BPT.
Le vainqueur du Vegas Dream 2016, en la personne de David Debue, partage sa table avec Benjamin Lehrer, qui cherche encore son premier ITM en 2019.
Guillaume Urvoy
L’infatiguable et le fanstasque parisien Jacques Guenni.
La jeunesse est représentée par Johan Zeitoun, qui retente sa chance.
Yann Jaeck
Guillaume Dupuy, plus connu sous le pseudo de Fowan, fondateur de la Fowan Academy, n’a pas validé son ticket de qualification hier. Résultat : petit re-entry des familles.
Tableau de bord
Il reste 156 joueurs (sur 168 entrées)
Level 4 / Blindes : 200 – 400, BB ante de 400
Tapis moyen : 53 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…