Encore une grosse main à la même table, après avoir constaté quelques folds certainement justifiés dans tous les coins de la salle. François Neto, le UTG+1 relance à 1200, payé par son voisin, le hijack et les blinds, dont Pierre Sallaberry. Au flop, , et on imagine déjà des flush et des quintes se bousculer en coulisses. Attention aux tirages trop riches cependant, qui peuvent provoquer des indigestions. Relance à 2100 de Neto, qui semble y tenir, payé par la Todor Martinov à la petite blind, par Sallaberry et par son voisin, basque lui aussi, Jean Dumartin.Le du turn augmente encore la teneur en calories. Après que tout le monde ait checké devant lui, Neto tape à 5600, suivi cette fois uniquement par Martinov et Dumartin. à la river, qui n’a pas l’air de changer grand-chose. Tout le monde réfléchit longuement, Neto le dernier, avant qu’un check général fasse tomber les mains. pour Dumartin, pas mal, mais est mieux pour Martinov. Et pourtant c’est Neto qui les coiffe tous au avec son et qui gagne en ayant raté son flush. Il passe ainsi à 150000 avec une confortable avance sur sa table.
François Neto, qui a encore gagné 20000 de plus pendant que j’écrivais l’article
Pendant ce temps-là, retentissent par dessus le bruit du ressac des jetons les appels lancinants, « ça sort à la 10 », « ça sort à la 11 », le rythme des éliminations s’accélère, on se croirait un jour de tempête en Bretagne. Un grand cri de joie de Pascal Pena à la table 2, qui a éliminé un certain Greg, qui « a fait de la téléréalité », mais je n’ai pas réussi vérifier cette information pour l’instant. Je vous tiens au courant dès que j’aurai résolu ce mystère.
Triste nouvelle : Marc Chamirian vient de sortir, mais réjouissez-vous, il revient bosser demain !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…