Au premier abord, lorsque Everest m’a informé que le seul vol qui restait de disponible pour se rendre à Monaco pour le tournoi The One partait jeudi à 7h du matin, je dois avouer que je n’étais pas ravi à l’idée de me lever à 5h du mat, pour partir couvrir un tournoi qui ne commençais que le lendemain.
De plus qu’une fois arrivé à Nice aux aurores, il fallait trouver un moyen de se rendre à Monaco étant donné que les navettes mises en places par l’organisation n’étaient présentes qu’à partir de midi. Heureusement dans cette aventure, j’étais accompagné de mes deux collègues et amis : Steven de MIP et Victor de ClubPoker.
Une fois débarqués à Nice pas très frais avouons le, nous sommes partis en quête d’un moyen de transport pouvant nous emmener à notre lieu de résidence pour le weekend : le Monte Carlo Bay. Ah oui, je vous avais pas dit. Everest à l’occasion de son premier tournoi, a mis les petits plats dans les grands, en invitant la presse à séjourner dans le même palace que les joueurs. Et autant vous dire, qu’après avoir examiné l’hôtel sur internet, il me tardait de prendre possession de ma chambre.
Après avoir examiné les différents choix de transport qui s’offrait à nous, nous avons finalement opté pour le bus et son trajet de 45 minutes. 45 minutes bienvenues pour recharger les batteries avant ce long weekend.
«MonteCarlo Bay, dernier arrêt», c’est par ces paroles que le chauffeur nous a sortie de notre léthargie pour nous informer que nous étions arrivés.
Et là, le souvenir de l’avion aux aurores s’est envolé en l’espace d’une seconde dès l’entrée de l’hôtel franchi. Il faut dire que nous venions d’entrer dans un monde où généralement les couvreurs ne vont pas. Bien sur nous sommes habitués aux beaux hôtels bien souvent multi-étoilés, mais là c’est encore une classe supérieure, généralement réservée aux plus grands joueurs.
Reçus comme des pachas, nous prenons rapidement possession de nos chambres magnifiques avec terrasse offrant une vue imprenable sur la baie monégasque.
Les bagages posés, et nous descendons de suite à la piscine, ou plutôt le lagon comme on dit ici, afin de profiter au maximum du soleil. Bien bronzés et reposés, nous pouvons tranquillement nous rendre à la Welcome Party organisée par Everest. Petits fours et alcools, il y a pas à dire la room fait bien les choses.
La soirée se terminera au restaurant avec mes deux comparses et plusieurs joueurs.
Passons aux choses sérieuses
Une fois cette journée de repos terminée, il est temps de passer aux choses sérieuses. Avec plus de 200 joueurs prévus pour un tournoi sur 3 jours, une préparation s’impose. Passage à la salle de fitness au réveil puis petit-déj et enfin bain de soleil au bord de la piscine avant de se rendre dans la salle des Palmiers, et prendre place dans l’immense salle de presse avec vue sur la mer. Il va falloir rester concentré toute la journée pour ne pas céder à la tentation d’aller piquer une tête.
En attendant le lancement du tournoi par Thomas Kremser qui officiera en tant que directeur de tournoi tout le weekend, voici une liste non-exhaustive des joueurs s’étant acquittés du buy-in de 5 300 euros : Alain Roy, Philippe Ktorza, Fabrice Soulier, Estelle Denis, Lucille Cailly, Almira Skripchenko, Antony Lellouche, Tobias Wagner , Kenyy Hallaert, Steven Van Zadheloff, Ilan Boujenah, Adrien Allain, Benjamin Pollak, Léo Truche, Valentin Messina, Germain Gillard, Clément Thumy, Stéphan Gérin, Rebecca Gérin, Guillaume Darcourt, Manu B, Marc Inizan, Tristan Clémençon, Michel Abécassis….
Les joueurs partiront avec 30 000 jetons aux blinds 50/100 pour des rounds d’une heure.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…