Alors que le chiffre reste bloqué sur 186 entrants, je découvre à la table de Quentin Lecomte, Lucas Monnier. Régulier des tournois du Sud de la France ou il a quelques beaux resultats il a terminé hier en 51ème position sur le FPS. Un peu frustré de cette sortie, il a tenté un satellite pour participer à l’EPT et quelques heures plus tard, nous avons pu voir un statut : « Qui c est qui a chatté le satellite EPT ce soir en sortant du fps ???? » .
Aujourd’hui je le trouve avec plus de 60 000 jetons dans ce niveau 3. Il me raconte alors que tout s’est passé en deux coups :
Tout d’abord, il 3bet au bouton [7s] [8s] l’open d’un américain en milieu de parole, la grosse blinde s’invite et ils sont donc trois à voir le flop [jh] [7d] [5c] . Il effectue donc son continuation bet suite aux deux check et ils sont toujours trois à voir la turn [8s] . Même scénario sur cette turn sauf que l’américan décide de relancer son deuxième barrel. Seul notre français paye et sur la river [6h] il paye le gros barrel à 14 000 de l’américain. Il gagne le coup avec ses deux paire face à [js] [tc] en face.
Un deuxième coup ou il check raise la turn : [ks] [4h] [5h] [2c] à 6200 payé par un joueur UTG. Et sur la river [jc] Lucas va shove et faire fold face up [ah] [kh] chez son adversaire ! Lucas montrera alors [7h] [8h] pour un beau tirage manqué !
Pendant ce temps je croise à la table à coté :
Laurent Polito
Par ailleurs, je compte Arnaud Mattern à 4600 jetons, sans plus d’explication. Dominik Panka est compté lui à 63 000 jetons, je file donc comprendre le pourquoi du comment !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…