Après un deal à 16 joueurs, la bulle du tournoi a explosé en silence. Même si c’est pour le plaisir de tous je ne me ferais jamais je crois à ce genre de tractation. Si les gens ont peur de finir bubble boy, il ne faut tout simplement pas jouer de tournoi. Ce genre de chose empêche les gros tapis de profiter du moment de la bulle pour mettre la pression sur les shorts. Mais bon peut-être que le jour où je me trouverais dans cette situation, je serais content de dealer qui sait. En tout cas en tant que couvreur c’est toujours une déception que de ne pas assister à un des moments cruciaux d’un tournois de poker.
Bref, ils sont donc 16 à avoir survécu sur les 72 à être revenus aujourd’hui. Comme bien souvent le chipleader à l’issue du Day 1 a disparu et n’a pas atteint l’argent. Cette disparition nous peine puisqu’il s’agit de Benjamin Pollak qui après s’être accroché de longues heures à son fauteuil a fini par craquer.
Il est remplacé tout en haut du classement par Denis Laugier qui termine la journée à 450,6k pour une moyenne aux alentours des 130k. Beaucoup des grands noms présents pour ce Day 2 ont disparu. Seuls Jean-Paul Pasqualini, Adrien Allain et Sylvain Mazza seront de retour demain pour aller chercher la victoire.
Le jeu reprendra demain à 15h. Avec 16 joueurs en left, la journée devrait s’avérer longue avant de connaître le vainqueur de cette troisième édition du Barrière Cannes Croisette.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…