Alors que la journée introductive de ce Main Event vient de prendre fin, revenons sur les principaux faits et chiffres, après 13 niveaux disputés et un field qui est passé de 156 joueurs à 38 joueurs.
Le chipleader s’appelle Senol Ardic et emballe 460 000 jetons.
Le bon spot
Pour le lancement de sa quatrième saison, les France Poker Open ont semble-t-il fait le bon choix en posant leur valise au Pasino d’Aix-en-Provence pour cette première étape. Une fois n’est pas coutume.
Avec 156 inscriptions cumulées sur ce jour 1A, le Main Event a pris un très bon départ et devrait enregistrer une fréquentation qui aura de quoi combler les organisateurs, PMU et Texapoker en tête.
Les regrets
Quant au casting, il a été de haut niveau sur cette journée. On ne pourra que déplorer la disparition précoce de quelques visages connus et emblématiques du poker du Sud (on pense notamment à Jérémy Palvini ou Antonin Teisseire) ou ceux de récents serial perfers, comme Tom Jarry, vainqueur du dernier FPO Finale à Paris en janvier.
Egalement, Quentin Roussey quitte le tournoi au dernier niveau. Avec une seule cartouche de grillée, il reviendra forcément demain pour faire valoir ses chances.
Enfin, Olivier Ferrero risque de ruminer un moment sa dernière main. C’était aussi la dernière main de la journée à sa table. Avec les Rois, il fait face à un adversaire et tout part au milieu sur un flop 3 x 3. Le vilain retourne As Trois et envoie Ferrero vers la sortie avec un peu d’avance…
Le dernier board que verra Olivier Ferrero. Le rocher s’est fracassé avec les Rois
Les Pros
Les Team Pro PMU ont quant à eux tenu leur rang. Erwann Pecheux qui s’est illustré déjà hier en remporté le premier event de ce festival sur le KO Progressif et Sarah Herzali, toujours aussi solide dans son jeu, reviendront samedi pour le jour 2.
Erwann Pecheux en mode ninja peut avoir le sourire : un stack au dessus de la moyenne, une seule bullet et une victoire au KO Progressif de la veille. La vie est belle
Les tauliers
Enfin, du côté des gros calibres, quelques joueurs ont su s’illustrer au cours des derniers niveaux pour monter des jetons. Samy Dubonnet est parmi ceux-là. Toujours aussi costaud, Samy connaît son sujet. Face à Sarah Herzali, il résistera à plusieurs agressions pour défendre sa hauteur As Roi, bien devant le As Dix adverse.
« Je pense que j’aurais pu te le faire folder celui-là » lui envoie Sarah, tout sourire, après un check river qui vaut abdication.
« Pas sûr. » rétorque Samy, en retournant également le sourire.
Samy a faim et remporte les deux derniers coups de la soirée à sa table.
Samy Dubonnet aura pris quelques coups mais en aura donné aussi de sérieux. Résultat : un tapis dans le top 5
Senol Ardic avait aussi les crocs. Il est aussi de ceux qui ont monter des jetons et ont navigué à plus de 2 fois la moyenne sur la fin de la journée.
Pour l’anecdote, il remportera lui aussi la dernière main de sa table, face à Louis Linard, avec brelan de 7 floppé.
Le boss Senol Ardic
Derniers éliminés de la journée :
Adeline Colas, Laurent Benhayoun, Pierre Chiarelli, Abdellatif Kibal, Eugene Didier,
Nicolas Boton fera partie des petits tapis de la reprise du jour 2 mais il y sera…
… tout comme Paul Testud, short-stack officiel de ce jour 1A
Senol Ardic est un joueur de La Grande Motte. Il dispute son premier FPO
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…