Basile Leleu prend la place de chipleader provisoire du jour 1C. Mais également de l’ensemble du tournoi. Avec 510 000 au compteur, le voilà à la tête d’un joli pactole, qu’il a su faire fructifier en deux coups à la suite. Le premier lui permet de sortir Lucas Sfez.
Assis à la table entre le père et le fils Sfez, en sièges 1 et 2, Basile pouvait se sentir un peu à l’étroit dans cette réunion de famille improvisée. Dans un pot ouvert avec 190k au milieu, il se retrouve du bouton en duel avec Lucas de small blind. Au flop , succède une turn qui va enflammer le jeu. Lucas décide de tout mettre sur cette carte, pour envrion 75k et c’est snap call chez Basile. Avec , il est loin devant le du jeune Lucas, qui n’attend pas la river pour se lever. Il n’avait en effet aucune aide à attendre de la fin de ce board…
Main suivante, et Basile trouve une flush max au flop contre un joueur qui flop aussi flush, hauteur Valet, avec tirage quinte flush. Autant dire que tout est à nouveau parti au milieu et voilà comment en deux coups, on devient chipleader d’un tournoi à 500 k de garantie !
A son camarade Timothée Colcher, venu aux nouvelles, Basile dira, tout sourire : « Je n’y peux rien, c’est les cartes qui font le travail. » Tu m’étonnes.
On ne peut que lui souhaiter de continuer ainsi.
Basile Leleu, en siège 2, vient de sortir Lucas Sfez, casquetté
Côté départ, notons que le taulier du Leaderboard a chu, Jonathan Therme n’est plus. Jean-Jacques Zeitoun fait également parti des derniers éliminés.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…