Les croupiers n’ont visiblement pas le temps ce soir. Est-ce la perspective d’enchaîner avec un jour 1B à 21h qui leur donne envie de liquider un maximum de joueurs dès maintenant ? Ou bien pourrait-on dire qu’en réalité les cartes reçues ne dépendent pas du tout des croupiers ? Le mystère demeure. Mais un constat s’impose, les paires d’As pleuvent sur cet avant dernier niveau. et Les éliminations se poursuivent à un rythme soutenu. A tel point que l’organisation a précisé la règle de fin de jour 1 : le jeu se tiendra jusqu’à la fin du niveau 14 ou jusqu’à 20% du field de départ. Cette règle prévaudra bien entendu pour l’ensemble des jours 1.
Pour le jour 1A, cela donne donc le seuil de fin de journée à 37 joueurs left. Soit encore 10 unités à éliminer.
Mais revenons à nos cracks des As. Avec des trajectoires différentes. Ainsi, à la table de Florian Ribouchon (120 000 au compteur au moment du coup), on retrouve un joueur à tapis au bouton. L’open raiser, largement devant au chipcount, ne se fait pas prier pour payer et retourne deux belles pointes, loin, très loin devant le adverse. Mais le board, cruel, viendra renverser les probabilités de victoire, avec un flop qui offre une chance de ventrale… que la turn viendra tout de suite réaliser avec un joli . Reste encore l’espoir d’un partage pour les As déchus mais la river éteindra les maigres espoirs du joueur. En probabilité aussi, dura lex, sed lex…
As perdants…
Heureusement, les statistiques existent aussi pour être respectées et la table voisine le prouve dans la foulée. Avec trois joueurs à tapis préflop, on assiste à la victoire des As, avec un coup opposant vs vs . Quentin Roussey (qui au passage vient de bust) n’est pas impliqué dans le coup mais annonce à son voisin que le va l’emporter.
Bingo ! Le flop donne tout de suite le ton, avec ! L’instinct du joueur, parfois, est défaillant… La turn est un et apporte un maigre espoir de partage, puisqu’aucun des trois joueurs ne possède de coeur dans sa main. Mais non. La doublette du 4 river offre full max aux As et élimine par la même occasion deux joueurs d’un coup.
… As gagnants
Quant à Roussey, alias Quentin aussi, son Main Event a pris fin. Deux cartouches grillées sur ce 1A, next…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…