Blinds 10000 / 25000 ante 25000 – 21 joueurs pour 457 inscriptions – Moyenne à 870 000 jetons
Dernière pause de la journée, et tout le monde pourra pousser un ouf de soulagement après cet ultime niveau de 50 minutes à jouer. La reprise se fait à 21, suite à trois nouvelles éliminations. A 24 restants, un redraw avait été effectué pour reconstituer des tables en 8-handed et il n’est pas impossible que la découverte de nouveaux joueurs et de nouvelles dynamiques aient pu en déstabiliser certains dans leur prise de décision.
Richard Regnier, imperturbable face à la tchatche « à l’ancienne » de Roland Chassing, parti chasser l’info (sans son chien)
C’est peut-être le cas de Roland Chassing, dernier éliminé en date qui saute face à Richard Regnier. Ce dernier relance à tapis Roland, sur la turn d’un board A 10 7 8. Roland est quasi commit dans le coup. Mais il semble hésiter à avancer ses derniers jetons… ce qu’il fait à quelques secondes de la fin du décompte du time qui avait été appelé à sa table !
Roland Chassing : 9 9
Richard Regnier : A A
Des outs peuvent encore venir sauver la main de Roland mais une river 8 vient fermer le chapitre du tournoi de Chassing.
Roland Chassing (au centre) avait cotoyé un peu plus tôt Georges Forge, éliminé lui aussi.
Dans le même temps, Gilles Dumont a (beaucoup) perdu de sa superbe et vient encore de perdre un gros coup contre Matthieu Brun, fraîchement installé à la place de Mercier. Siège chaud comme on dit (ou pas).
Mike Alonso (à gauche) et son voisin Matthieu Brun (à droite) juste avant le redraw à 24 left
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…