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[BPT Lille] Sacha « Pyro » Cohen : « Mon but est de devenir joueur professionnel dans quelques années »

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Passionné de jeux vidéo avec comme domaine de prédilection les titres FPS (First-person shooter), mais avant tout commentateur de parties eSport depuis déjà quatre ans, celui qui se fait surnommer « Pyro » compte près de 20 000 abonnés sur Twitter. Proche de gamers connus et reconnus dans le milieu, Sacha Cohen a grandi avec le poker dans les veines : son père Claude Cohen a en effet remporté un bracelet WSOP en 1997. Aujourd’hui, la relève semble être prise. Rencontre avec ce passionné de poker aux grandes ambitions, invité par les équipes Barrière à l’occasion de ce BPT Lille.

Poker52 | Hello Sacha ! En premier lieu, décris-nous ton profil poker et tes habitudes de jeu.

Sacha Cohen : J’ai commencé le poker de manière totalement récréative il y a environ trois ans, une fois ma majorité atteinte, principalement online sur les Expresso histoire de m’amuser. Vu que mon père est un ancien professionnel et champion du monde, et moi un matheux de base, je m’y suis rapidement pris de passion. Actuellement, je suis un semi reg qui essaye de jouer en live, car j’ai encore un peu de mal avec le online. Même si j’essaye d’y jouer régulièrement sur des tournois à cinq, dix, parfois vingt euros.

Mon gros point faible reste ma gestion de bankroll, donc je joue sur les petites et moyennes limites de temps en temps. Même si je préfère jouer en live en parcourant notamment le circuit Winamax, car j’ai la chance d’être WIP. Je participe au BPT Lille car Barrière nous a gentiment invité avec les potes.

Poker52 | Tu es parti à Las Vegas cet été pour les WSOP. C’était comment ton premier séjour dans la ville de tous les vices ?

S.C : Je suis parti à Vegas car c’était un cadeau d’anniversaire de mon père : il m’avait promis de m’y emmener à mes 21 ans. C’est magnifique, le rêve d’une vie. C’était une expérience incroyable. Ce qui est positif et négatif, c’est que je vais y retourner tous les ans, mais on peut aussi s’y cagouler. Mais lorsqu’on est joueur et passionné de poker, Las Vegas est le paradis. La ville a été au-dessus de mes attentes.

J’ai disputé quelques tournois là-bas, dont plusieurs événements WSOP, sans faire de performance particulière car mon run a été très mauvais durant mes dix jours sur place. Mais c’est bien : ça reste de l’expérience, et il faut s’y faire. Je l’ai digéré difficilement, mais je l’ai digéré. J’ai tout de même perfé sur deux petits tournois du Rio à 300 joueurs, sur lesquels je me suis hissé entre la 10e et 20e place à chaque fois.

Poker52 | Tu t’es ensuite envolé pour l’Espagne, histoire de passer une tête à l’EPT Barcelone. Petit bilan ?

S.C : Au départ, j’étais dans une petite ville à côté, vers Alicante, pour m’inscrire à des tournois low buy-in. Et j’ai ship pour la première fois, à l’occasion d’un 40 € à 70 joueurs. Une fierté de dingue. Puis je suis parti à Barcelone, où je me suis fais stacker pour le National Event à 1100 €, mais mon seat draw était horrible : à ma gauche, se trouvait un Roumain qui a terminé cinquantième du Main Event des WSOP (Florian Duta, 57e précisément, ndlr). Ma table était donc vraiment difficile, et j’ai bust après quatre heures de jeu, malgré une structure assez deep.

Puis j’ai enchaîné avec l’EPT Cup, où je suis sorti a cinquante des places payées. Désormais, me voilà au BPT Lille rempli de confiance, durant lequel j’essaye de jouer les Winamax Series en parallèle. Ça se passe pas trop mal. Aujourd’hui, je viens sur un tournoi pour essayer de le gagner, je trouve ça fou de me dire ça à mon âge (21 ans, ndlr). Je ne veux pas me surestimer, mais je pense avoir le potentiel d’aller loin dans le tournoi.

Poker52 | La communauté internet te connaît pour tes parties sur Call of Duty et Counter Strike, mais avant tout pour commentary sur Fortnite, autant de jeux qui ont, à leur échelle, embrassé le monde de l’eSport au fil des années. Observes-tu des similitudes avec le poker ?

S.C : Bien sûr. Sur toute la partie entraînement, le fait de travailler son jeu. Je pense que c’est le plus gros point commun. Puis on est beaucoup devant l’ordinateur pour devenir un bon joueur régulier, c’est un autre point commun indéniable. Pour revenir sur l’entraînement, notamment sur Fortnite, il ne suffit pas de se rendre à des événements et de rafler des sommes incroyables : les joueurs travaillent jusqu’à dix heures par jour, travaillent leur stratégie.

Il y a également des ressemblances au niveau de la gestion du stress, et du mental dans sa globalité, comme savoir rebondir. Je suis assez surpris de voir que j’ai encore beaucoup de progrès à faire sur cet aspect là en particulier. Mais ça ne m’étonne pas non plus, parce que c’était l’une de mes faiblesses à l’époque où je jouais beaucoup. Je suis content d’avoir repéré ce leak. Etant encore très jeune, j’ai beaucoup de progrès à faire et une chance de fou de faire autant de tournois.

Poker52 | Ton papa a remporté un bracelet WSOP en 1997, sur un événement Pot Limit Omaha. Les variantes du poker, ça t’attire ?

S.C : Je suis très curieux à ce propos. Ce sont des variantes qui m’intéressent, mais pour le moment plus à regarder qu’à jouer. Je bouffe au moins trois ou quatre heures de poker par jour sur Youtube. Franchement je regarde tout : des replays de Main Event de tous les tournois, les High Stakes Poker de l’époque, et aussi quelques Vlogueurs et sessions de cash game en Omaha. Pas trop de tournoi Omaha, car il y en a peu.

Ça reste une variante fascinante. Je ne suis pas sûr que ce soit plus compliqué que le No Limit Hold’em, mais en tout cas, j’essaye vraiment de me focus sur le NLH. J’aimerais atteindre un niveau que je considère vraiment bon avant de me lancer dans d’autres variantes. L’Omaha à quatre et cinq cartes m’intéresse, mais le reste, comme le Stud, le Razz, moins.

Poker52 | Souhaites-tu marcher dans les traces de ton paternel et devenir joueur professionnel à l’avenir ? Quels sont tes futurs objectifs ?

S.C : Mon but est de devenir professionnel dans quelques années. Il faut que que je sois plus rigoureux en jouant online très régulièrement. Mais je me suis dis que si dans cinq ans j’arrivais à devenir professionnel, je serai très content. Je n’ai pas d’objectif particulier à court terme, à part deeprun les tournois que je joue en live. Je vais partir à Dublin et essayer de faire une perf’ sur le Main Event, puis, je pense, beaucoup jouer sur Paris avec l’ouverture des Clubs. J’ai commencé dans les cercles avec des petits tournois à 30 €, donc je suis trop content de retrouver tout ça pour ressentir le feeling du live. L’idée, c’est vraiment de se professionnaliser, de monter une vraie bankroll et d’être pro’ dans quelques années.

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[WPO Bratislava – day 3] Aliocha Staes est notre champion !

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C’est reparti pour s’équilibrer entre joueurs lorsqu’Aliosha Staes, qui avait un peu pris du champ, shove paire de 9 et tombe sur paire de rois chez Timothé Labassa qui double à 20 BB, pour 31 pour Staes, et 20 pour Hammann.

Comme les niveaux continuent de se rapprocher (25-22-17), les joueurs décident de faire une pause pour rediscuter d’un deal éventuel. Le directeur du tournoi propose une distribution 61K pour Staes, 59K pour Hammann, et 55K pour Labassa, mais finalement les joueurs refusent et le jeu reprend.

Une main intéressante se déroule entre Staes et Hamman, relancée par Staes en petite blind et payée par Hammann. Le flop vient 7-6-10, Staes mise 1,2M et Hammann le suit pour aller voir un turn qui est un autre 6. Staes checke et Hammann mise 3M. C’est au tour de Staes de coller et de checker sur un As à la river. Hamman met 5,8M et Staes paye : 10-5 contre 10-9, et ça partage.

Soudain une main qui sonne comme un éclair dans un ciel sans nuage : tapis de Labassa avec J-10 de carreau et Staes paye immédiatement avec paire de rois. On croit à l’élimination de Labassa mais il trouve deux 10 au board pour doubler à 38M. Staes est amoché à 9,2M (7,7BB)

Labassa a fait preuve de talent et aussi de chance, ce qui est encore plus important (Photo Winamax)

Staes envoie à tapis le coup d’après puis qui trappe Hammann (ou bluffe avec talent) sur un board 7-K-7-As-6 en envoyant à tapis sur une petite mise river de Hammann qui semble sans conviction. Il part à tapis et Hammann montre une paire de 8 qu’il folde. Staes revient à 18M, puis 23M en envoyant sans peur à all-in autant qu’il peut. Un de ses amis du rail belge lui dit « d’aller chercher le loyer ».

Eh bien c’est ce qu’il semble faire le coup d’après en rendant la monnaie de sa pièce à Labassa : il shove As-2 contre As-roi, et fait deux 2 au board ! Il double à 48 et laisse Labassa exsangue (8M).

Hammann ne bouge pas depuis un moment à 20M. Il essaye de mettre la pression à Labassa sur le coup suivant mais il est payé immédiatement avec As-8. Son J-2 fait pâle figure, Labassa prend le coup et double à 15M. Hammann est à 13.

Staes et Hammann (Photo Winamax)

Le coup suivant, Hammann part à tapis, Labassa paye sans trop hésiter, et Staes, au terme d’une longue réflexion, décide de suivre. K-J de pique pour Hammann, As-J de coeur pour Labassa, K-Q off pour Staes. Le flop vient 8-9-10 avec 2 trèfles, la turn est un 5 de pique qui ouvre énormément d’outs pour Hammann mais le 9 de carreau final le renvoie chez lui. La question se pose de savoir s’il regrettera d’avoir fait capoter un deal deux fois. Il touche néanmoins 43000 euros pour sa peine.

Labassa en gagnant ce coup monstrueux remonte à 44M (29BB), Staes est à 30 (22BB). Il y a une nouvelle proposition de deal avant de lancer le heads-up, avec 70k, 66k et 15k laissés à la gagne, mais il est une refusé encore une fois pour prolonger le plaisir. Il est 2h du matin. Les niveaux vont désormais être de 20 minutes.

Labassa met la pression dès le premier coup et fait monter l’écart à 20M avec une relance préflop et un parpaing au flop 6-3-8. Il ne laisse pas Staes respirer pendant les coups suivants, shovant ou misant post-flop pour le faire jeter ses cartes. Staes flat une nouvelle fois du bouton, Labassa part all-in avec As-5 et Staes paye debout sur la table avec As-roi et repasse en tête 32BB contre 22BB. Tout est encore possible !

Staes attaque fort un coup avec une mise à 3,1M préflop, 3M au flop et 8M au turn sur un board Q-4-10-8 et Labassa finit par jeter après une longue hésitation, passant à la moitié du tapis de son adversaire.

Et c’est fini ! Sur le coup suivant, Staes checke quand Labassa complète du bouton. Le flop vient 6-4-7 rainbow. Labassa mise 1,6M. Staes met un long moment à tribet à 4,9M. Labassa prend presque autant de temps pour annoncer all-in et Staes snap-call. K-7 pour Labassa, et 8-5 et quinte max pour Staes. Il faut au Français deux runner-runner pour espérer faire full et s’en sortir mais l’As du turn met fin à tous ces espoirs.

Labassa sort avec 62K euros, Staes avec 90k. Félicitations à lui ! Et merci à Winamax pour ce magnifique événement à Bratislava qui a tenu toutes ses promesses !

 

 

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[WPO Bratislava – day 3] Staes domine la table

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L’événement « Face the Pros » où les joueurs peuvent venir défier les membres de l’équipe pro pour des heads-up sur iPad est l’occasion d’affronter les meilleurs dans la bonne humeur.

Côté finale du Main Event, Timothé Labassa colle un open d’Imperatore UTG avec paire de 10, ça fold jusqu’à Cechowski qui se réveille en BB avec As-Roi. Il part à tapis, Imperatore fold sa main random et Labassa call. Les 10 tiennent et Cechowski sort en 5ème position (21600 euros).

Les mains suivantes, Labassa s’essaye à ouvrir avec des mains limites mais doit les jeter une par une face à des relances de mains plus fortes. Hammann, peut-être du fait de l’image qu’Imperatore s’est donné à table, fait plusieurs calls ambitieux sur des tirages qui rentrent à la river, et grignote un peu le tapis du chipleader.

Vient le moment fatidique où l’image qu’il s’est construite pourrait payer : ouvrant avec paire d’As, Imperatore est payé par Staes, le Belge de la table, avec paire de 8 en petite blinde. Mais un 8 tombe au flop et Staes double (21M) , tandis qu’Imperatore retombe à 17M. Les tapis sont maintenant assez proches et l’action ralentit.

Peu de temps après, sur une opposition entre les mêmes avec As-Q contre As-Roi avec un pot monté à 19M, Imperatore trouve un fold surnaturel sur une mise 6,5M à la river (board As-7-2-9-7).

Aliosha Staes est désormais le chipleader et fait un mouv fou quelques coups après : sur une relance de Labassa avec As-10, il tribet à 3,1 à la BB avec As-7 dépareillé, reprend 6,2 en 4-bet de Labassa et shove en 5-bet ! Labassa jette sa main et Staes est à 41M.

Aliosha Staes (Photo Winamax)

Les coups suivants ne font que confirmer cette tendance, d’autant que le Belge semble toucher chaque flop et il part en pause avec une belle avance sur les 3 autres joueurs qui doivent maintenant faire attention à l’ICM pour optimiser leur résultat.

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[WPO Bratislava – day 3] Menant et Pastore sortent les premiers

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Il n’y aura pas de round d’observation en cette table finale à 7 (qui s’explique par l’impossibilité de distribuer les joueurs sur 2 tables sans désavantager le groupe de 3).

Après 2 tours, Hugo Menant part à tapis UTG, payé par Dylan Cechowski en late avec paire de 10. Le roi-dame de Menant semble bien parti avec un flop Q-K-8. L’As du turn offre les valets en plus des 2 derniers 10 pour Cechowski, et c’est bien un valet qui renvoie finalement Menant chez lui en 7ème position (12080 euros).

Hugo Menant (Photo Winamax)

 

Le chipleader de la table, Valentin Imperatore, joue très loose, en mettant des patates dans tous les sens sans hésiter à montrer des mains douteuses quand personne ne colle… ça ne tombe pas dans l’oreille de sourds à la table, et sur une nouvelle ouverture d’Imperatore, Jonathan Pastore part à tapis avec 20BB, Imperatore paye avec paire de 7, contre K-Q chez Pastore.

Le flop vient 10-5-J, qui ouvre la quinte par les 2 bouts à Pastore, un 10 au turn lui ouvre également les valets, mais aucun de ses 12 outs ne sort à la river et Pastore sort en 5ème position (21660 euros).

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