Valentin Messina ne trouve pas trop de résistance et semble en profiter. Jusque là, les joueurs à sa gauche, Paul Ribaud et Abdel Ben Messaoud, ne se montrent pas trop méchant envers Valvegas. « Ca se passe bien, ils me laissent tout les coups », indique Messina qui squeeze à 1125 après une ouverture à 400 jetons payée une fois.
Val’ envoie ensuite deux barrels sur [8s] [3h] [8c] [6d] et fait folder ses opposants. A peine le temps de ranger ses jetons, et pour moi de noter le coup précédent, que Valetin se retrouve impliqué dans un multiwaypot.
Le flop tombe [qh] [9h] [td] et personne ne bouge jusqu’à Valentin qui sort à 800 jetons en position. Seul Paul Ribaud paye en petite blinde… avant de check-fold sur la mise à 1,5k de Messina sur le tournant [9c].
Là, Valentin grimpe à environ 35k et je me dis qu’il roule sur la table. La croupière enchaîne et la parole arrive à Valentin qui ouvre à 350 jetons au HJ. Paul Ribaud colle au bouton, imité par la grosse blinde.
Sur le flop [js] [6s] [3d], Valentin cbet 500 et paye quand Paul le check-raise à 1200 jetons. Il n’y a pas d’action sur le [8c] du tournant et Valetin checke le [9s] rivière. Paul en profite pour avancer 1700 jetons, une mise qui fait passer Valentin plutôt rapidement et l’empêche de prendre trois pots de suite…
A l’issue du coup, Valvegas pointe à 31k alors qu’il reste 10 minutes dans le niveau 75-150 avec 159 survivants (pour 166 inscrits et une moyenne provisoire à 20 800 jetons).
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…