Le rythme des éliminations s’est considérablement ralenti depuis la reprise du second break. Il faut dire qu’avec près de 300 sortants depuis le début du jour 2, la réduction du field a été substantielle : ils ne sont plus que 75 sur 371 au départ.
Si le jeu se poursuivra jusqu’à 18 left, il n’ira en tout état de cause pas au-delà de 2 heures du matin si jamais les 18 joueurs prévus pour le day 3 ne parvenaient pas à émerger. L’objectif est bien de garder de la fraîcheur pour les qualifiés de cette ultime journée, dont le début est prévu demain à 12h30.
A la table 62, Adrien Guyon et Peggy Gambetti semblent s’être bien trouvés et se retrouvent régulièrement embarqués ensemble, à l’instar de ce coup remporté par Peggy.
Duo de costaud table 62, avec les gros stacks montés par Peggy Gambetti et Adrien Guyon, fin connaisseur des events Winamax et ancien team pro
UTG, la joueuse ouvre le pot pour 80k et se voit payée par Guyon, directement à sa gauche, mais aussi aussi par Nicolas Galion pour découvrir un flop . Cbet de Peggy, payé par Guyon, et abandon de Galion, pour un round assez standard. Les deux joueurs s’observent et disposent de munitions en nombre, ce qui ne semble pas refroidir leurs ardeurs. La turn suscite une nouvelle mise de 120k de Peggy, payée à nouveau par Adrien. Et rebelote sur la river avec une nouvelle mise de 225k. Cette fois, Adrien prend le temps de la réflexion et exprime un certain désarroi. Il finit par payer en grimaçant et voit deux belles dames chez Peggy, suffisant pour remporter un pot substantiel.
Guyon peut se prendre la tête : il vient de lâcher à son adversaire quelques jetons gris, ceux à 100k introduits dans le jeu pour soulager une jetonnerie congestionnées
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…